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Idriss Deby dirige le Tchad depuis 16 ans et est candidat à sa propre succession...
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bbc.co.uk |
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Idriss Déby, le président tchadien, est à la recherche d'un troisième mandat et tentera donc de se faire réélire aujourd'hui.
Les partis d'opposition ont refusé de présenter des candidats puisque selon eux, les élections sont de toute façon truquées. La campagne a également été interrompue pendant trois semaines par une attaque armée de rebelles que N'Djamena pense soutenus par le Soudan.
Les partis d'opposition ont appellé au boycott, ont demandé aux citoyens de rester chez eux et de ne pas prendre pas à ce qu'ils considèrent être une mascarade.
Sans adversaires à affronter, on peut en effet penser que les élections présidentielles tchadiennes n'ont pas grand sens, d'autant que la période est troublée et instable avec des menaces planant sur N'Djamena, la capitale.
Idriss Deby, soutenu par Paris, insiste pour faire savoir que "son pays est sous contrôle", et que les élections peuvent donc avoir lieu dans la sérénité. En réalité, et c'est un secret de polichinelle, son armée se prépare à l'éventualité d'une nouvelle attaque des rebelles.
Selon des organiations défendant les droits de l'homme, l'armée tchadienne aurait posé des mines à certains endroits aux alentours de la capitale pour prévenir un nouvel assaut. Ce week-end, les deux principaux groupes rebelles ont annoncé qu'ils unissaient leurs forces et feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher les élections d'avoir lieu...
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