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Muhammar Kadhafi
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esmas.com |
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Le leader libyen Mouammar Kadhafi s'est insurgé samedi soir à Tripoli contre l'extradition de l'ancien président libérien Charles Taylor tout en précisant n'avoir pas cautionné sa politique intérieure, résultat d'une sanglante guerre civile.
Dans un toast prononcé à l'occasion d'un dîner officiel en l'honneur de la nouvelle présidente du Liberia, Ellen Johnson- Sirleaf, le colonel Kadhafi a déclaré: "je ne cautionne pas la politique intérieur de Taylor, car cela concerne plutôt le peuple libérien qui a élu Ellen Johnson-Sirleaf".
"Mais par principe, je considère que Taylor a consenti des sacrifices en faveur du Liberia en acceptant, le 11 août 2003, d'abonner volontairement le pouvoir au profit de son vice- président pour rejoindre son asile au Nigeria, mettant ainsi fin à 14 années de guerre civile dans son pays et permettant l'organisation des élections qui ont amené Ellen Johnson-Sirleaf au pouvoir", a-t-il ajouté.
Le leader libyen a dénoncé le fait que Charles Taylor ait été agressé jusque dans son asile et ait été remis au Tribunal international pour la Sierra-Leone, affirmant que cela ne faisait pas partie de l'accord l'ayant conduit à abandonner le pouvoir.
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Charles Taylor après sa tentative de fuite
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A ce sujet, il importait que l'Afrique soigne sa crédibilité et que ceux qui étaient partie prenante à l'accord respectent leur parole, a insisté le guide libyen, pour qui le fait remettre en cause l'inviolabilité de l'asile politique est quelque chose de très grave et constitue un précédent grave.
Considérant que la fuite de Taylor et son arrestation aux constituaient "une parodie et une mise en scène honteuses" qui ne
font "pas partie des moeurs de l'Afrique", le dirigeant libyen a souligné l'innocence du Liberia et de la présidente Ellen Johnson-Sirleaf dans cette affaire et mettant en cause d'autres parties, qu'il n'a cependant pas citées nommément.
Dans le même ordre d'idées, il a indiqué que l'extradition vers un tribunal international de l'ex-président tchadien Hissène Habré, qui vit en exil au Sénégal, constituerait un précédent grave et inacceptable.
Le leader libyen a souligné sa ferme opposition au jugement de Habré ou de Taylor par une juridiction internationale ou en dehors de l'Afrique, car cela constituerait une honte pour l'Afrique. "Si Habré mérite d'être jugé, il doit l'être au Tchad ou en Afrique et non en dehors de ce cadre", a-t-il conclu.
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