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Les "médias de la haine" pas à l'abri de lourdes peines |

Les médias attisant la haine par leurs diffusions ou leurs écrits ne peuvent plus bénéficier de l'impunité, puisque la condamnation à de lourdes peines des responsables de certains organes de presse rwandais, pour leur rôle dans le génocide, par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) constitue un sérieux précédent jurisprudentiel, a affirmé jeudi à Dakar, Mady Marie Bouaré, enseignant à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal.
"Cette condamnation des responsables de la Radio Télévision libre des Mille Collines (RTLM) et de la revue 'Kangura' a permis d'établir la responsabilité pénale des médias durant le génocide rwandais qui a fait des milliers de morts", a souligné M. Bouaré, lors d'un séminaire sur le thème 'gestion des conflits : le rôle des médias', organisé par le Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Le TPIR, basé à Arusha en Tanzanie, avait condamné, le 3 décembre 2003, Ferdinand Nahimana, l'un des fondateurs de la RTLM et Hassan Ngeze, ancien directeur de la revue 'Kangura', à la prison à vie pour leur participation dans le génocide de 1994. Jean-Bosco Barayagwiza, un autre responsable de la RTLM, a été condamné à 35 ans de prison.
Selon l'universitaire, ces sanctions lourdes doivent servir d'exemple aux autres responsables des médias qui évoluent dans un contexte de conflits. "Par exemple, des médias ivoiriens qui diffusent des messages de provocation ou de haine, doivent savoir que la jurisprudence rwandaise constitue une épée de Damoclès sur leur tête", a-t-il précisé.
Il a exhorté les responsables des médias à ne pas se laisser instrumentaliser par des groupes d'intérêts politiques ou religieux. Mady Marie Bouaré a fait savoir que désormais "la participation active ou non active des médias à l'incitation à la haine raciale ou au génocide peut être appréciée par les tribunaux internationaux".
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La première dame du Mozambique participe à la conférence "DREAM" |

La première dame du Mozambique, Mariada Luz Guebuza, s'est envolée mercredi pour l'Allemagne où elle participera à une Conférence sur le programme de Renforcement des ressources médicamenteuses contre le Sida et la malnutrition(DREAM), qui est mis en oeuvre au Mozambique par l'ONG catholique italienne, la Communauté Sant'Egidio.
Peu avant son départ, Mme Guebuza a déclaré que durant la conférence, DREAM qui distribue des médicaments antirétroviraux(ARV) et des suppléments alimentaires aux personnes vivant avec le VIH/Sida, évaluera les résultats de ses activités, et discutera des voies et moyens d'étendre le traitement ARV à plusde pays.
Le Mozambique, en tant que pays bénéficiaire depuis 2002, doit transmettre son expérience et les résultats obtenus dans le cadre de la mise en oeuvre de ce programme-pilote.
Au Mozambique, et durant cette période pilote, le programme ne couvre que quelques centres de santé, mais "notre souhait est devoir le programme prendre en charge le nombre le plus large possible de patients", a-t-elle dit.
Outre le fait d'offrir un traitement ARV, ce programme travaille sur la prévention de la transmission verticale du virus (de la mère à l'enfant), qui a réussi à sauver de nombreux enfants nésde mères séropositives.
Après plusieurs années de mise en oeuvre au Mozambique, ce programme a été étendu au Malawi, en Tanzanie, au Kenya, enGuinée-Bissau et en Guinée Conakry.
La conférence discutera aussi des voies et moyens de l'introduire dans plus de pays africains.
Au Mozambique, DREAM est exécuté dans 12 centres offrant un traitement ARV gratuit à plus de 4.000 patients. |
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