 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Nicolas Sarkozy à son arrivée à Bamako
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Dans le cadre de sa tournée africaine, le ministre de l'intérieur français, Nicolas Sarkozy a affirmé vouloir construire une relation "nouvelle" entre la France et l'Afrique.
"Il nous faut construire une relation nouvelle, assainie, décomplexée, équilibrée, débarrassée des scories du passé et de ses obsolescences",a dit Nicolas Sarkozy devant la classe politique béninoise.
Apparemment désireux de tourner la page "Françafrique", Nicolas Sarkozy a plaidé pour "une relation plus transparente" entre la France et ses anciennes colonies pour "tourner la page des complaisances, des officines, des secrets et des ambiguïtés".
"Il nous faut débarrasser notre relation des réseaux d'un autre temps, des émissaires officieux qui n'ont d'autre mandat que celui qu'ils s'inventent", a-t-il dit dans une allusion aux réseaux de Jacques Foccart, le "M. Afrique" du général de Gaulle, en activité jusqu'au début du premier mandat de Jacques Chirac qui l'avait sorti de sa retraite.
Nicolas Sarkozy a aussi affirmé vouloir que la France et l'Afrique dialoguent comme "partenaires responsables, sur un pied d'égalité". Poursuivant sur sa lancée, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il ne fallait pas transiger sur la démocratie en Afrique : il n'existe pas je ne sais quelles valeurs culturelles qui justifieraient une incompatibilité entre l'Afrique et la démocratie a t-il continué. (Pour mémoire, Jacques Chirac avait déclaré que la culture du "chef" était plus ou moins innée chez les africains, ce qui expliquerait, d'après lui l'existence des partis uniques!!!!!)
Cependant, le projet de loi de Nicolas Sarkozy n'a pas fait l'unanimité sur le continent africain, le ministre de l'intérieur français n'étant pas forcement bienvenu auprès des étudiants maliens qui l'ont qualifié de "raciste et néo-esclavagiste" à Bamako. |