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Le président du Sénat nigérian répond aux critiques |
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La polémique engendrée par le rejet par le parlement nigérian du projet d'amendement de la constitution pour une prolongation du mandat présidentiel, ne s'est pas encore éteinte, avec Ken Nnamani, le président de la chambre législative haute, le Sénat, qui a déclaré que ses détracteurs ignoraient tout du fonctionnement du Parlement.
Certains critiques ont estimé que les législateurs ont fait une erreur en rejetant ce projet de loi comportant 116 clauses uniquement parce qu'ils étaient contre la prolongation des mandats du président et des gouverneurs d'Etat.
Le président Olusegun Obasanjo, lui-même, a déclaré vendredi que cette décision des législateurs équivalait à jeter le bébé avec l'eau du bain, particulièrement alors que ce projet de loi comportait plusieurs clauses pouvant bénéficier aux Nigérians.
Mais M. Nnamani a défendu la législature au cours d'une réunion avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (INEC) à Abuja vendredi.
"Je voudrai saisir cette occasion pour clarifier certains points parce que je ne peux pas en vouloir à ceux qui ne comprennent pas le mécanisme de l'adoption des projets de loi ou de promulgation des lois à l'Assemblée Nationale. Ce projet d'amendement qui a récemment été conclu en était au stade de la deuxième lecture. A ce stade, il n'y avait aucun moyen d'en retirer aucune des autres clauses essentielles", a-t-il déclaré.
"Nous n'avons pas reçu 116 projets de loi, nous avons reçu un projet d'amendement unique contenant 116 clauses ou amendements. En effet, certains de ces amendements ou clauses pouvaient avoir un impact positif sur la population de ce pays. Mais nous ne sommes pas arrivés au stade où nous pouvions retenir ceux que nous considérions comme bons", a déclaré le président du Sénat, le numéro trois du pays.
"Mais certains qui ne comprennent peut-être pas ce mécanisme disent maintenant que le Sénat a jeté le bébé avec l'eau du bain ainsi que le savon et même la bassine. Je ne pense pas que ce soit un jugement correct parce que nous avions un seul projet de loi. Il n'y avait aucun moyen d'en retirer certaines choses pour les garder (...)", a encore expliqué M. Nnamani. |
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Obasanjo va poursuivre sa médiation entre le Sénégal et la Gambie |

Le président nigérian, Olusegun Obasanjo, a déclaré jeudi à Abuja qu'il resterait personnellement impliqué dans les efforts visant à régler le différend entre la Gambie et le Sénégal, a annoncé le porte-parole de la présidence nigériane, Mme Remi Oyo.
Le président nigérian est engagé dans les efforts de résolution du différend entre la Gambie et le Sénégal portant sur des questions frontalières et des infrastructures routières reliant les deux pays voisins.
Durant sa présidence en exercice de l'Union africaine (UA), il a présidé en octobre 2005 à Dakar des discussions de paix entre le président sénégalais, Abdoulaye Wade, et son homologue gambien, Yahya Jammeh.
S'exprimant au cours d'une audience accordée à une délégation gouvernementale gambienne conduite par le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Lamin Kabba Bajo, M. Obasanjo a promis, par ailleurs, que son pays répondrait positivement à la requête de Banjul pour le maintien de ses assistants techniques en Gambie.
La délégation gambienne a transmis un message spécial du président Jammeh au président Obasanjo, l'invitant au sommet de l'UA prévu en juillet à Banjul. |
Obasanjo salue l'échec de la modification constitutionnelle au Nigeria |

Le président nigérian, Olusegun Obasanjo, a salué jeudi le rejet, mardi, par l'Assemblée fédérale du projet de modification constitutionnel pour autoriser un troisième mandat présidentiel, qualifiant ce vote négatif de "victoire pour la démocratie".
"Nous devons accepter la décision de l'Assemblée nationale. La constitution doit rester sacrée et magnifiée", a-t-il déclaré au cours d'une réunion du Comité exécutif national du Parti démocratique des peuples (PDP), au pouvoir
"Nous devons commencer à organiser les prochaines élections (en 2007) sur la base de la constitution en vigueur", a ajouté le président Obasanjo qui ne sera pas candidat à sa propre succession pour avoir accompli deux mandants de quatre ans, conformément aux dispositions de la Constitution de son pays.
M. Obasanjo n'avait pas manifesté son désire de briguer un troisième mandant, mais certains de ses partisans œuvraient pour une modification de la constitution afin de lui en donner la possibilité.
"Tout au long de cette période (de débat sur la réforme de la constitution), j'ai résisté à la tentation d'être sollicité de part et d'autre et gardé un silence délibéré", a affirmé le président nigérian.
"J'ai été critiqué, insulté et accusé à tort, mais j'ai tenu bon", a-t-il ajouté, appelant à la réconciliation nationale et au sein de son parti.
M. Obasanjo a par ailleurs annoncé la création d'un comité de trois membres pour "raccommoder, apaiser les relations et pour la réconciliation" au sein du PDP.
"Nous devons jeter cette question aux oubliettes, panser la plaie des rancœurs et marcher ensemble vers l'avant", a-t-il suggéré.
Il a réaffirmé son engagement à "défendre la constitution et à protéger la démocratie", affirmant qu'il ne peut "être rien d'autre qu'un gardien de la démocratie". |
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