
L'équipe de la mission d'observation électorale de l'Union européenne en RD Congo comptera 200 membres, annonce un communiqué officiel publié à Bruxelles.
Les premiers éléments de cette mission seront déployés sur le territoire congolais à partir du 15 juin, et l'ensemble de la mission séjournera en RD Congo durant 18 semaines, en tenant compte de l'éventualité d'un second tour de l'élection présidentielle.
L'équipe sera composée de 18 experts ainsi que de 30 observateurs à long-terme et 30 autres à court-terme auxquels viendront se joindre 75 observateurs réguliers.
Le coût total de cette mission est de 6,9 millions d'euros qui ne sont pas compris dans les 169 millions d'euros que l'Union européenne a débloqués pour financer les élections en RD Congo, précise le communiqué.
Ces crédits ont été prélevés sur l'enveloppe du 9ème Fonds européen de développement (FED), réservée à la RD Congo.
On rappelle que le FED est l'instrument financier de l'Accord de Cotonou, liant pour 20 ans, les 25 pays membres de l'Union européenne au 78 pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).
La mission d'observation électorale européenne en RD Congo sera dirigée par le général français à la retraite Philippe Morillon, qui avait déjà dirigé l'équipe des observateurs européens lors du référendum constitutionnel du 18 décembre dernier en RD Congo.
A son retour de cette première mission, le général Morillon, membre du Parlement européen, avait établi un rapport qui avait conclu à la crédibilité des résultats du référendum constitutionnel.
Au cours de cette consultation, 83% des 25 millions d'électeurs congolais avaient voté en faveur du nouveau texte constitutionnel congolais.
Selon le communiqué de l'Union européenne, les élections présidentielles et législatives dont le premier tour aura lieu le 30 juillet prochain seront "déterminantes pour le développement démocratique et la stabilité en RD Congo ainsi que dans la région de Grands Lacs, théâtre de conflits armés récurrents". |