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ATT inaugure lundi la mine d'or de Tabakoto |
Le président malien Amadou Toumani Touré, qui a entamé samedi une tournée dans la région de Kayes (sud-ouest), procédera lundi à l'inauguration de la mine d'or de Tabakoto, a appris la PANA à Bamako de source officielle.
La mine de Tabakoto, localité située à 350 km à l'ouest de Bamako, dans la commune rurale de Sitakili, renferme 58 tonnes d'or qui seront exploitées à ciel ouvert. La production attendue dans les trois premières années est estimée à 3,1 t en 2007, 3,4 t en 2008 et 3,430 t en 2009.
L'exploitation de la mine est assurée par la Tabako Mining Company (TAMICO), société anonyme de droit malien au capital de 500 millions de francs CFA détenu pour 80% par la société canadienne Newsun Ressources, basée à Vancouver, et pour 20% par l'Etat malien.
Cette inauguration intervient après celle de la mine d'or de Loulo, située également dans la commune rurale de Sitakili, dans le cercle (préfecture) de Kéniéba, à la frontière avec le Sénégal.
Outre Tabakoto et Loulo, la région de Kayes compte deux autres mines de production industrielle en activité, à savoir Sadiola et Yatela, toutes deux exploitées par des sociétés sud-africaines.
Selon les statistiques du ministère de L'Energie et des Mines, la production aurifères du Mali a atteint plus de 63,6 tonnes d'or en 2002.
Les retombées économiques sur le pays résultant des taxes, impôts et autres droits sont estimées à 33,8 milliards de F CFA en 2001, 55,4 milliards de F CFA en 2002, 46,9 milliards de F CFA en 2003 et 42,4 milliards de F CFA en 2004.
En termes d'achats locaux, de masse salariale et de réalisations socioéconomiques, la contribution des sociétés minières dépasse 152 milliards de F CFA depuis 1997 au Mali, troisième producteur africain d'or après l'Afrique du Sud et le Ghana, et treizième mondial.
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26,9% de croissance économique pour la Mauritanie en 2006 |
La Mauritanie devrait enregistrer une croissance économique de 26,9 % en 2006, selon une étude commandée par l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) et rendue publique ce week-end à Paris.
Intitulée "Perspectives économiques en Afrique 2005-2006", l'étude explique la progression spectaculaire de la croissance économique en Mauritanie par le début des exportations du pétrole et indique que la hausse du cours du brut sur le marché international devrait rapporter à Nouakchott plusieurs milliards de dollars.
Après sa phase de démarrage, avec 75.000 barils/jour, la production pétrolière mauritanienne sera multipliée par quatre dans les dix-huit prochains mois. Le puits de Chinguitti, à 65 km au large de Nouakchott, représente, à lui seul, quelque 120.000 millions de barils de réserve.
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Don de 3 milliards de F CFA du Fonds saoudien au Niger |
Le Fonds saoudien pour le développement a accordé au Niger un financement de 5,7 millions de dollars, soit 3 milliards de F CFA, destiné au forage de puits et au développement du secteur rural nigérien.
L'accord en ce sens a été signé samedi par le ministre nigérien de l'Economie et des Finances, Ali Lamine zène, et le vice-président et directeur général du Fonds saoudien pour le développement, Youssef Al Bassam.
Ce financement non remboursable sera affecté au forage et à l'équipement ainsi qu'à la réhabilitation de 130 points d'eau modernes, dont neuf seront équipés de systèmes de distribution, a assuré M. Al Bassam.
"Ces ouvrages seront répartis dans trois régions, à savoir Maradi, Tillabéry et Dosso. Ces nouveaux points d'eau assureront l'approvisionnement en eau potable de plus de 70.000 citoyens nigériens du monde rural", a-t-il indiqué.
Quant au ministre Ali Lamine Zène, il a indiqué que cette aide financière du Fonds saoudien de développement, en même temps qu'elle est adaptée à la situation économique du Niger, contribuera à l'amélioration des conditions de vie de couches vulnérables de la population.
"Le royaume d'Arabie saoudite, à travers cet accord de financement, met le doigt sur le coeur du problème que les pays sahéliens vivent, c'est-à-dire la question de l'eau. Il s'agit d'un don de 5,7 millions de dollars US qui sera d'une importance capitale pour notre pays puisqu'il cadre avec les objectifs de lutte contre la pauvreté", a-t- il souligné.
L'ensemble des contributions du Fonds saoudien de développement en faveur du Niger représente neuf prêts d'une valeur globale de 37 milliards de F CFA consacrés au financement de divers projets de développement.
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Levée de la suspension imposée à la compagnie du vice-président |
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http://www.informatik.uni-frankfurt.de/~sfb268/ |
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Le gouvernement fédéral du Nigeria a levé la mesure de suspension interdisant à la société Integrated Logistics Nigeria Limited (INTELS) d'exercer à Onne Lighter Terminal, près de Port Harcourt, capitale de l'Etat de Rivers (sud-est), annonce dimanche la presse locale.
Le ministère du Transport avait suspendu, il y a six mois, cette compagnie appartenant en grande partie au vice-président nigérian Atiku Abubakar, pour de présumées pratiques commerciales illégales et une prétendue application de tarifs trop élevés.
Les observateurs avaient insinué alors que la mesure de suspension avait des relents politiques, particulièrement parce qu'elle a été appliquée au moment où les relations entre le président Olusegun Obasanjo et son adjoint étaient au plus bas.
Le ministre des Transports, Abiye Sekibo, avait cependant repoussé ces insinuations en expliquant que la mesure de suspension était le résultat de nombreuses pétitions dénonçant les pratiques monopolistiques anticoncurrentielles et les tarifs élevés pratiqués par la compagnie du vice-président.
Atiku Abubakar avait notamment exprimé son opposition à une éventuelle tentative de révision de la Constitution pour permettre au président Olusegun Obasanjo d'avoir la possibilité de briguer un troisième mandat à la tête du pays.
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Augmentation des prix du carburant en Guinée-Bissau |
Le secrétariat d'Etat à l'Energie de la Guinée-Bissau a annoncé ce week-end l'augmentation des prix des produits pétroliers et réaffirmé l'interdiction formelle de la vente ambulante de carburant dans le pays.
Selon la note du gouvernement rendu public à cet effet, le prix du gasoil passe désormais à 510 F CFA le litre, tandis que l'essence vaut désormais 707 F CFA le litre et le pétrole 435 F CFA le litre.
Le gouvernement explique cette augmentation par le fait que les prix pratiqués à la pompe ne reflètent pas le coût réel des produits dérivés du pétrole sur le marché international.
La décision gouvernementale concerne également la vente ambulante de carburant, qui est "formellement interdite, sauf autorisation expresse du secrétariat d'Etat à l'Energie", indique la même note.
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