
Le Congo ratifiera dans les tout prochains jours la Convention pour l'interdiction des armes chimiques, a annoncé en fin de semaine à Brazzaville le secrétaire général du ministère congolais des Affaires étrangères et de la Francophonie, Daniel Owassa.
Le fonctionnaire congolais en a fait la révélation au terme d'un séminaire d'information sur les armes chimiques, qui vient de se tenir dans la capitale congolaise à l'intention des parlementaires congolais et sous l'égide de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OLAC).
"L'usage des armes chimiques à des fins pacifiques ou génocidaires a donné lieu à une grande controverse. Qu'elles soient chimiques ou bactériologiques, ces armes sont parmi les instruments de destruction massive. Ainsi la lutte contre leur fabrication, leur acquisition, leur stockage et leur prolifération est devenue une priorité à juste titre de la communauté internationale" a dit M. Owassa tout en invitant la communauté internationale à prendre conscience de ce danger.
"En ce qui nous concerne, nous tenons à rassurer l'opinion que le Congo ne restera pas en marge de la dynamique de la communauté internationale de lutter contre la prolifération des armes chimiques et bactériologiques", a poursuivi Daniel Owassa.
Le Congo, qui a paraphé depuis janvier 1995 la Convention pour l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'emploi des armes chimiques et sur leur destruction, fait partie des sept Etats africains qui ne l'ont pas encore ratifiée à ce jour.
Quant au coordonnateur de l'OLAC, Rafael Grossi, il s'est félicité des progrès réalisés en Afrique où 46 pays ont déjà adhéré à cette convention. "L'engouement des pays africains pour cette convention marque leur volonté de ne pas rester marginalisés face à un instrument nécessaire pour assurer la paix et la sécurité du monde", a-t-il dit. |