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Le Bénin recherche 1 350 milliards de FCFA pour les grands travaux |

Le Bénin recherche 1.350 milliards de FCFA (2.500 millions de dollars US) pour réaliser sa politique des grands travaux, a déclaré ce lundi soir à Cotonou, le chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi lors d’une concertation avec les opérateurs économiques de tous les secteurs.
S’exprimant sur les projets à réaliser en vue d’une relance de l’économie béninoise, M. Yayi a révélé que "des études sommaires indiquent que la mise en oeuvre de projets pouvant concourir à la réalisation des objectifs de forte croissance dégagerait un besoin de financement de 1.350 milliards de FCFA sur les cinq prochaines années".
Ces projets qui seront pilotés par une agence nationale des grands travaux s’inscriront, poursuit le chef de l’Etat, dans le cadre d’une politique globale d’aménagement du territoire impliquant l’Etat, le secteur privé et les collectivités locales.
La réalisation de telles ambitions pose, fait–il remarquer, le problème de leur financement. A cet effet, la stratégie de financement qui sera adoptée s’articulera en deux volets : la promotion des partenariats publics/privés et la mise en place d’un fonds de financement des infrastructures dont le mécanisme sera défini.
La construction d’une autoroute entre Cotonou et Bohicon (135km), d’échangeurs à Cotonou et à Porto-Novo, d’un nouvel aéroport à Cotonou, la construction d’un quartier résidentiel moderne à Cotonou et d’une station balnéaire à Fidjrossè, figurent parmi les grands travaux que l’Exécutif béninois entend initier au cours des cinq prochaines années.
La construction des infrastructures économiques constituera une priorité pour la relance de l’économie en ce quelle accroît la compétitivité de l’économie, attire de nouveaux investissements et crée des emplois, a conclu le chef de l’Etat. |
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Le Bénin va se doter d'un Conseil présidentiel de l'investissement |

Le Bénin va se doter dans les prochains jours d'un Conseil présidentiel de l'investissement destiné à améliorer les conditions d'investissement dans le pays, a annoncé lundi soir le président Yayi Boni au cours d'une concertation avec les opérateurs économiques nationaux.
La nouvelle structure aura pour mission principale de renforcer le dialogue entre le gouvernement et les investisseurs afin d'accélérer le processus d'identification et de mise en oeuvre des réformes propres à l'amélioration de l'environnement des affaires, a expliqué le chef de l'Etat.
Présidé par le président de la République, ce Conseil se réunira chaque trimestre et se composera d'un tiers d'investisseurs béninois, d'un tiers d'investisseurs étrangers établis au Bénin et d'un autre tiers constitué d'investisseurs non établis au Bénin.
Les recommandations du Conseil seront exécutoires et concerneront les domaines relatifs aux barrières administratives liées à l'investissement, au financement, à la fiscalité, aux infrastructures et autres incitations liées à l'investissement.
Afin de réduire les lourdeurs administratives, il sera créé une structure unique de promotion des investissements à laquelle seront dévolues toutes les prérogatives des différentes structures actuelles d'encadrement des investissements.
Cette structure sera chargée notamment de faire la promotion des opportunités d'affaires du Bénin tout en assurant l'accompagnement des nouvelles initiatives d'investissement.
Afin de suivre les effets des mesures de politiques économiques, il sera également mis en place un Conseil d'analyse économique rattaché au président de la République et qui comprendra l'ensemble des acteurs de la vie économique. |
98% des entreprises au Bénin sont des PME |

Quelque 98% des entreprises béninoises sont des PME, a fait remarquer lundi soir, le président de la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCIB), Ataou Soufiano, lors d’une réunion de concertation entre les opérateurs économiques et le chef de l’Etat sur la relance de l’économie béninoise.
Plus de 60% de ces entreprises sont des micro-entreprises ou entreprises artisanales ou agricoles employant moins de 20 personnes ou parfois même réduites à la seule personne de leur propriétaire, a poursuivi M. Soufiano, qui a indiqué que la plupart des réformes mises en oeuvre à ce jour n’ont pas permis de corriger cette situation.
L’environnement économique international caractérisé par la libéralisation des échanges dont le corollaire se trouve dans les accords internationaux aura pour conséquence la marginalisation continue de l’économie béninoise, si rien n’est fait rapidement pour donner un souffle nouveau au secteur privé, a-t-il prévenu.
Selon lui, ce secteur, qui représente plus de 90% de la force productive du pays et produit plus de 70% de la richesse intérieure, se trouve confronté, malgré son rôle déterminant dans le développement, à de multiples difficultés, dont le harcèlement fiscal, les tracasseries administratives, le coût élevé des facteurs de production, l’absence de valorisation du statut de l’entrepreneur et le manque de financement des activités.
L’absence de traitement préférentiel pour les marchés publics, les difficultés endogènes aux filières nouvellement identifiées, le caractère non incitatif de l’environnement des affaires, les mauvaises performances et la perte de compétitivité du port de Cotonou, les problèmes fonciers sont, entre autres, les difficultés qui, selon M. Soufiano, empêchent les entreprises béninoises de prospérer. |
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