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Obasanjo confirme l'engagement des dirigeants pour le développement |

Le président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, a ouvert lundi la conférence internationale sur le financement du développement en Afrique, en assurant que les dirigeants africains étaient plus que jamais engagés dans le développement du continent.
"Les dirigeants africains sont désormais déterminés à se démarquer collectivement du passé pour l'établissement des principes de bonne gouvernance, de justice, d'équité et de respect de l'Etat de droit", a déclaré M. Obasanjo à l'ouverture de la conférence dans la capitale nigériane, Abuja.
Cette conférence, à laquelle participent des ministres africains, des représentants des partenaires au développement et des responsables de l'Union africaine, a été rendue nécessaire par le besoin de s'assurer, entre autres, que les pays africains atteignent les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
En marge de cette réunion, les ministres africains de l'Education et des Finances se réuniront aussi afin d' élaborer un plan de travail sur dix ans pour le financement de l'éducation en faveur de 40 millions d'enfants africains qui ne sont pas scolarisés actuellement.
Les indications actuellement disponibles sont que la plupart des pays en développement ne vont probablement pas atteindre plusieurs des OMD à moins que des mesures significatives soient prises par les partenaires au développement.
M. Obasanjo a indiqué que le cas de l'Afrique subsaharienne était critique, "avec la preuve que si la tendance actuelle se maintenait, les OMD pourraient ne pas être atteints par plusieurs pays".
Il a souligné que les pays donateurs avaient accepté d'augmenter leur aide d'environ 50 milliards de dollars par an d'ici à 2010, avec au moins 25 milliards de dollars destinés à l'Afrique -selon les besoins et les capacités individuels des pays.
En soulignant que la plupart des pays africains ont aussi commencé à s'engager activement dans le processus d'élaboration de leurs propres stratégies de développement, le dirigeant nigérian a déclaré que le défi à relever consiste désormais à trouver les moyens de faire avancer ce processus.
"Le cadre au sein duquel les pays conçoivent leurs plans de développement doit être étudié avec attention, particulièrement s'ils veulent atteindre les OMD", a-t-il déclaré.
"Nous devons continuer à oeuvrer pour la démocratisation des structures et des institutions de l'Etat, lutter contre la corruption et le gaspillage sous toutes ses formes, fixer des priorités réalisables pour la croissance et le développement, mobiliser et impliquer les populations et les communautés, mettre en oeuvre des réformes globales et durables et, autant que faire se peut, renforcer le processus de consolidation démocratique", a-t-il ajouté.
Sur les promesses d'aide accrue, M. Obasanjo a indiqué qu'il est essentiel de tenir les engagements, ajoutant: "sans action sur ce front, tous les efforts de la communauté d'aide au développement resteront vains".
"Mon souhait est que cette conférence procède à une évaluation approfondie du stade où nous sommes actuellement, de ce qu'il faut faire pour mettre en oeuvre les objectifs de développement et de la manière dont nos partenaires au développement mettront des ressources à notre disposition conformément à leurs précédents engagements. Il nous faut un document final global qui explique les mesures et actions concrètes requises", a-t-il déclaré aux participants à la conférence. |
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Le vice-président nigérian blanchi par le FBI |
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http://www.informatik.uni-frankfurt.de/~sfb268/ |
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Le vice-président nigérian, Atiku Abubakar, a été blanchi par le Federal Board of Investigation (FBI), des Etats- Unis, d'une affaire d'escroquerie relative à un projet de communication pour laquelle il aurait remis 100000 dollars à un membre du Congrès américain, William Jefferson.
"Cette décision est comprise dans une déclaration déposée par le FBI au terme de son enquête sur cette affaire", indique un communiqué publié lundi à Abuja par le porte-parole de M. Abubakar, Mohammed Yakub.
"L'enquête du FBI a conclu que M. Jefferson a encaissé 100.000 dollars américains d'une société de communication et que cet argent n'est jamais passé par le vice-président Abubakar contrairement a ce qu'il soutenait", a-t-il ajouté.
M. Abubakar avait toujours nié les accusations de M. Jefferson, affirmant qu'il l'a rencontré lors de la cérémonie de présentation de l'ambassadeur des Etats-Unis au Nigeria et qu'il lui avait fait part d'une proposition d'investissement étranger au Nigeria. |
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