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Elaboration d'un nouveau plan de lutte anti-SIDA au Mali |
Le gouvernement malien a élaboré un plan dénommé Cadre stratégique de lutte contre le VIH/SIDA 2006-2010 visant à renverser les tendances à la propagation de la maladie dans la population afin d'atténuer son impact sur le développement social et culturel durable, a appris la PANA de source officielle.
Pour la période considérée, la lutte contre le VIH/SIDA au Mali se focalisera sur l'intensification et l'extension massives des programmes et interventions favorisant la prévention de la maladie, les soins, le traitement et le soutien des personnes, des familles et des communautés infectées ou affectées.
Depuis l'identification du premier cas de SIDA sur son territoire en 1987, le Mali a initié et mis en oeuvre plusieurs mesures de lutte contre le fléau. Après trois plans à court et moyen termes exécutés de 1987 à 1998, il a été élaboré un plan stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA pour la période 2001-2005, actuellement en fin d'exécution.
Au cours de cette période, des reformes importantes marquées par l'engagement des autorités au plus niveau ont été entreprises.
Il s'agit notamment de l'adoption en avril 2004 d'une déclaration de politique de lutte contre le VIH/SIDA affirmant que le SIDA n'est pas seulement une maladie, mais est devenu un important problème de développement, voire un fléau national dont la gestion devient une mission nationale hautement prioritaire et d'une grande portée stratégique pour le pays.
Il faut noter aussi une relecture des textes relatifs au Haut Conseil national de lutte contre le SIDA qui s'est traduite par une redéfinition de ses missions, la modification de sa composition et la création en son sein d'un Secrétariat Exécutif chargé de la coordination multisectorielle, de la mise en oeuvre et du suivi-évaluation de la politique nationale.
Par ailleurs, l'Etat a décidé de prendre gratuitement en charge les traitements contre la maladie. A ce titre, plus de 6.200 malades ont bénéficié de traitement au 31 décembre 2005.
En dépit de toutes ces actions et des résultats enregistrés avec l'appui de la société civile, le fléau du VIH/SIDA continue cependant de peser sur le pays où le le taux de prévalence, qui était de 1,7% en 2001, connaît des tendances à la hausse appelant un renforcement des efforts.
En effet, il est constaté un accroissement de l'infection chez les femmes enceintes, une augmentation du taux de seroprévalence chez les groupes particulièrement à risques, une augmentation des demandes de prise en charge, une augmentation des cas de décès.
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Construction prochaine de 566 logements sociaux à Bamako |
Dans le cadre de sa politique nationale visant à satisfaire les besoins en logements des couches à revenus intermédiaires et faibles, le gouvernement du Mali enviage la construction de 566 logements à Bamako, a t-on appris à l'issue d'un conseil des ministres exceptionnellement tenu vendredi.
Les 566 logements seront réalisés par les promoteurs immobiliers maliens, notamment IFA-BACO et la SEMA-SA, à raison de 160 logements en dalle par IFA-BACO dans le quartier de Sébéninkoro et de 406 logements en dalle par la SEMA-SA dans les quartiers de Yirimadio et Samé.
Les maisons seront acquises par l'Etat, à travers l'Office malien de l'habitat, puis cédées, sur 25 ans, aux requérants. Le coût total des logements est de 8 milliards 938 millions de FCFA.
Les logements construits dans le cadre de cette opération, qui s'ajoutent aux 3.500 logements sociaux sur lesquels 2.413 ont été déjà réalisés, vont contribuer, selon le gouvernement, à réduire le déficit de logements et à améliorer le cadre de vie des populations.
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Le ministère malien de la Défense annonce la fin des hostilités |
Le ministère malien de la Défense et des Anciens combattants a annoncé mercredi en fin d'après-midi que l'armée malienne a repris le contrôle de la situation suite aux attaques de deux camps de Kidal, dans l'extrême nord du pays par des ex-rebelles touaregs.
Dans un communiqué publié à Bamako, le ministère indique que la fin des hostilités a été rendue possible grâce à des défections et des complicités au sein des assaillants.
"A l'heure actuelle, toute la localité de Kidal est entièrement sous contrôle des forces armées et de sécurité et toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens dans la ville et ses environs", souligne le ministère.
Selon le communiqué, les militaires loyalistes "ont vaillamment organisé la résistance contre les assaillants aux alentours du Fort et du camp de garde jusqu'à l'arrivée des renforts".
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