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Ousmane Ngom ministre sénégalais de l'intérieur
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rewmi.com |
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Le Sénégal a suspendu pour une durée indéterminée sa coopération avec l'Espagne concernant le rapatriement de clandestins sénégalais en Espagne et plus particulièrement dans les îles Canaries devenues le point d'arrivée central des clandestins en provenance du Sénégal.
Les autorités sénégalaises ont remis aux autorités espagnoles une "note verbale" dans laquelle sont précisées "les circonstances qui les ont poussé à prendre ces mesures et qui requièrent une enquête".
Les critiques sur les conditions de rapatriement des clandestins ont commencé à la suite de la rencontre entre deux ministres sénégalais mercredi soir et 99 clandestins rapatriés des Canaries. Selon les ministres, certains passagers avaient été menottés, et on avait fait croire à d'autres qu'ils s'envolaient dans une autre ville pour être régularisés.
Le ministre de l'agriculture Farba Senghor a ainsi déclaré que si "les conditions infligées aux rapatriés sénégalais étaient avérées, alors elles étaient inacceptables". Pour sa part, Ousmane Ngom, ministre sénégalais de l'intérieur, a déclaré que si "la dignité des ressortissants sénégalais n'était pas respectée, alors le rapatriement de clandestins sénégalais serait remis en cause". |
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Bernardino Leon, secrétaire d'Etat espagnol aux affaires étrangères était il ya deux jours à Dakar afin de valider la collaboration avec les autorités sénégalaises pour réduire le flux de clandestins arrivant aux Canaries. Il s'était d'ailleurs félicité de l'entente entre les autorités espagnoles et sénégalaises.
Il a également séjourné en Guinée Equatoriale, mais devait retourner à Dakar hier soir ou aujourd'hui suite à la décision des autorités sénégalaises. Les affirmations de la police espagnole qui déclare que "le rapatriement des citoyens sénégalais a été réalisé en remplissant toutes les conditions légales requises et les normes de sécurité habituelles (...) dans le respect scrupuleux des droits individuels", ne risque pas de convaincre car il est de notoriété publique que dans la plupart des pays européens, les clandestins rapatriés sont souvent menottés, baillonés et escortés par des véritables bataillons de policiers dont le rôle est de les expulser à tout prix.
On ne peut que se féliciter côté africain que pour une fois, les autorités d'un pays d'Afrique subsaharienne défendent la dignité de leurs ressortissants en rappellant que même les clandestins ne sont pas du bétail, mais des êtres humains et qu'à ce titre ils ont droit à la dignité comme n'importe quel citoyen de cette planète. |
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