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Les étudiants d'Afrique subsaharienne sont les plus mobiles du monde si l'on considère que 5,6% d'entre eux, soit un sur seize, poursuivent leurs études à l'étranger, révèle un rapport de l'Institut de statistique de l'Unesco (ISU).
A l'autre bout de l'échelle, seulement un étudiant nord-américain sur
250 (0,4%) étudie à l'étranger, ce qui en fait le groupe le moins mobile, constate le Global Education Digest 2006, qui présente les
dernières statistiques en matière d'éducation du primaire à l'enseignement supérieur dans plus de 200 pays.
Le document tient aussi à jour les déplacements des étudiants étrangers ou mobiles, qui sont définis comme ceux qui étudient dans des pays étrangers où ils ne sont pas des résidents permanents.
Entre 1999 et 2004, le nombre d'étudiants mobiles dans le monde a augmenté de 41%, passant de 1,75 million à 2,5 millions, ce qui ne signifie pas que davantage d'étudiants voyagent, mais que c'est plutôt l'enseignement supérieur qui se de développe rapidement avec un taux d'inscription dans les universités qui a aussi augmenté d'environ 40% durant la même période.
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"Ce que montre ce rapport, c'est que la véritable dynamique dans
l'enseignement supérieur vient des étudiants africains, arabes et chinois. Ils sont le moteur de l'internationalisation de l'enseignement supérieur", déclare Hendrik van der Pol, le directeur de l'ISU.
La Chine envoie le plus grand nombre d'étudiants à l'étranger -14% du
total mondial- principalement aux Etats-Unis, au Japon et au Royaume-
Uni, ce qui a radicalement changé la répartition mondiale des étudiants mobiles.
En 1999, l'Asie de l'Est a envoyé autant d'étudiants à l'étranger que
l'Europe de l'Ouest, mais quatre ans plus tard, les étudiants de cette région ont dépassé ceux d'Europe occidentale d'un tiers.
En termes relatifs cependant, les étudiants d'Afrique subsaharienne
sont toujours les plus mobiles du monde. Plusieurs pays de cette région ont autant ou plus d'étudiants à l'étranger que sur leur propre sol. La plupart n'ont pas d'autre choix que d'aller à l'étranger en raison de l'accès limité aux universités locales ou de la mauvaise qualité de l'instruction.
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