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Zimplats annonce un plan d'investissement majeur |

La première compagnie de platine du Zimbabwe, la Zimbabwe Platinum Mines (Zimplats), a annoncé un plan d'investissement de 2,5 milliards dollars US dans le cadre du développement de ses activités dans les dix prochaines années, précisant toutefois que ce plan est subordonné à l'issue des discussions en cours avec le gouvernement au sujet de son projet controversé de prise de parts énormes dans les mines appartenant à des étrangers.
La compagnie, qui est contrôlée par South Africa's Impala Platinum Holdings, prévoit d'ouvrir de nouvelles mines, de construire des fonderies et des raffineries, entre autres, dans le cadre de son plan d'investissement.
Zimplats précise que 258 millions dollars US seraient investis immédiatement dans l'ouverture de deux nouvelles mines en vue d'accroître sa production totale de 85 000 onces à 150 000 onces par an au cours de l'année prochaine.
Mais cette dernière se dit préoccupée par le projet du gouvernement de s'emparer de parts majoritaires dans les compagnies minières opérant au Zimbabwe et appartenant à des étrangers, bien qu'elle espère que les négociations en cours avec les autorités sur cette question s'achèveront sur un succès.
Le Zimbabwe a annoncé que l'Etat se saisirait de 51% de l'actionnariat dans toutes les compagnies minières opérant dans le pays et appartenant à des étrangers dans le cadre de son nouvelle effort de renforcement économique.
Zimplats avait offert 15% au gouvernement, un pourcentage que les autorités n'ont pas été en mesure de prendre pendant des années par manque de fonds.
"Bien que ce pourcentage soit en deça des objectifs nationaux tels que présentés dans la proposition de réforme de la Loi sur les mines et les minerais, Zimplats, en même temps que les autres acteurs du secteur minier, est actuellement engagé dans des discussions avec le gouvernement à travers le ministère des Mines en vue de tracer la voie à suivre", a déclaré Keith Rumble, directeur général de Impala Platinum Holdings.
"Je suis confiant par rapport au fait que l'issue de ces négociations ne vise pas à bénéficier à des acteurs individuels, mais à veiller à ce que l'industrie minière reste un élément moteur de l'économie zimbabwéenne, en termes d'apport de devises étrangères et d'attraction des investissements", a-t-il souligné. |
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Augmentation du prix des produits pétroliers à Sao Tomé |

Sao Tomé, Sao Tomé et Principe (PANA) – La société santoméenne des combustibles et des huiles "ENCO" a procédé, vendredi, à l'augmentation de ses produits, justifiant cette mesure par la hausse "galopante" du coût du baril de pétrole sur le marché mondial coté actuellement à 75 USD.
Ainsi, le litre de l'essence est passé de 12.500 à 16.000 dobras santoméens (un dollar américain et 50 centimes), celui du gasoil de 11.000 à 14.000 dobras (un peu plus d'un dollar américain), tandis que celui du pétrole lampant auparavant vendu à 6.000 dobras passe à coûter 6.500 dobras.
Selon un responsable de l'ENCO, cette hausse est le résultat de "l'incapacité de la société à acquérir du combustible, car en n'ayant pas accompagné l'évolution du prix du produit sur le marché international, elle a épuisé toute sa capacité de trésorerie pour l'acquisition de plus de combustibles par la Sonangol", consortium angolais qui détient aussi des actions à ENCO.
En ce moment, la dette de la société santoméenne envers le fournisseur angolais atteint plus de 2 millions USD, valeur équivalente à près d'un chargement et demi de combustibles, un passif considéré exorbitant et qui a amené la Sonangol a posé des conditions pour le prochain chargement prévu pour le 10 juin prochain.
La dernière hausse du prix des combustibles à Sao Tomé et Principe remonte au 10 juillet dernier lorsque le prix du baril du pétrole était coté sur le marché international à 53 USD.
La source qui a requis l'anonymat, a admis que même avec ces augmentations, la société peut être amenée à fermer ses portes dans les prochains jours, d'autant plus qu'elle n'a pas assez de moyens pour régulariser la situation.
Pour aggraver la situation, la société nationale de l'eau et de l'électricité de l'archipel (EMAE) doit près de deux millions de dollars à l'ENCO, mais, pour avoir aussi traverser une grave crise financière, elle ne peut honorer ses engagements, selon la même source.
Le fait que l'EMAE n'ait pas respecté ses engagement, a obligé son fournisseur à couper l'approvisionnement, ce qui l'a aussi forcé à rationaliser l'offre en plus d'augmenter les prix de l'électricité, au moment où le pays est plongé dans l'obscurité presque totale depuis près d'un an et demi. |
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