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Ce dimanche 28 mai 2006 à 17 devant l'esplanade de l'Hôtel de ville de Vitry sur Seine le cortège bien discipliné se lance vers le lieu du crime, au 3 rue Arthur RIMBAUD. Le poète aussi déviant n'aurait pas accepté cette usurpation de la liberté individuelle.
Le silence était pesant, les jeunes de toutes les communautés étaient présents pour dire non " à la violence" " pour le respect de la personne humaine"" pour le respect de la liberté individuelle de choisir" etc. Les slogans étaient nombreux. Les jeunes de Vitry ont refusé toute récupération de cette marche et ont surtout refusé les comparaison hasardeuse avec l'affaire Sohan brûlée vive dans une cave toujours à Vitry : C'est le seul dénominateur commun entre les deux exemples - le lieu géographique.
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Il n'est pas question comme cela a été dit dans certains organes de presse de mariage forcé |
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Pape Cissoko |
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De quoi s'agit-il en réalité ? |

Datou française d'origine malienne, sortait depuis des mois avec Karamokho, elle décide de rompre la relation parcequ'elle se rend compte qu'elle ne l'aimait pas. Le garçon refuse cette décision et menace de mort Datou, qui croyait à une plaisanterie( en pays civilisé on ne tue pas parcequ'on ne refuse, on ne force pas les gens à faire le contraire de ce que le coeur a choisi).
Le mardi 16 mai à 7 heures du matin, alors que Datou mandatée par sa maman pour aller chercher le pain du petit déjeuner, rencontra furtivement Karamokha qui sort de sa cache ( une haie) : une altercation d'une violence inouïe commence et finalement le garçon porte trois coups de couteau et non satisfait de son geste finit par l'égorger comme un coq, puis retourne l'arme contre lui même. Lui va survivre et est à présent en lieu sûr à la Prison de Fresnes, alors que Datou sera absente pour toujours même si sa mémoire sera toujours gravée dans les esprits et les coeurs. Je signale qu'elle devait passer son bac bientôt et cette place sera vide, quel gâchis... |

La famille n'a pas forcé Datou à aimer ce garçon, au contraire elle a dit à Karamokho, puisque'elle ne veut pas / plus de cette union, elle est obligée de respecter le choix de leur fille. Il n'est pas question,comme cela a été écrit dans certains organes de presse de mariage forcé. Le porte parole de la famille , a bien dit que Karamokho n'était pas leur gendre, puisque Datou n'en voulait pas. Bref, on est en droit de se demander, comment peut-on envisager une union univoque, à un sens ?
Pourquoi exiger de l'autre une union dont il ne veut pas ? Pourquoi peut-on en arriver là, au point de pointer des coups de couteaux et d'égorger, parcequ'un refus a été opposé à une demande ? Le porte parole de la famille dans son discours a exhorté les jeunes, venus nombreux, de faire attention, de parler du problème, parceque demain un " tel fou pourra ré-émerger et qu'une telle marche nous réunira alors qu'on n'en veut pas" |
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