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Les Guinéens réclament la peine de mort pour les criminels |

Dans les cafés, restaurants et autres lieux de regroupement, les Guinéens devisent sans arrêt sur les crimes de toutes sortes commis régulièrement ces temps-ci par des bandits sans foi ni loi.
Visiblement excédés par toute cette violence, ils réclament rien moins que l'exécution publique des auteurs et leurs commanditaires comme du temps de la révolution de feu Ahmed Sékou Touré (1958-1984).
Même des éléments des forces de l'ordre partagent l'avis de leurs compatriotes, excédés par les difficultés quotidiennes qui s'abattent sur leurs épaules.
Ils réclament tous la peine capitale pour les bandits dont des éléments ont fait circuler récemment des tracts pour dire qu'ils abattront au moins une dizaine de personnes dans des quartiers où certains des leurs ont été mis hors d'état de nuire.
Les Guinéens sont sous le choc du récent assassinat sauvage de la dame Keita Kanfing Camara qui, le 24 mai dernier, aux environs de 20 heures, a été surprise au volant de sa voiture par des bandits qui en voulaient à son téléphone portable.
Après s'être agrippée vaillamment à celui qui l'a approchée à un arrêt, elle a reçu un coup de couteau qui s'est logé non loin de son coeur, selon les médecins.
Pris au dépourvu, les malfaiteurs se sont évaporés dans la nature, laissant la dame âgée d'une quarantaine d'années et qui était en attente de sa première maternité, dans une mare de sang.
Selon certaines sources, un des assaillants aurait été arrêté et aurait affirmé, lors des premiers interrogatoires, que ses comparses et lui-même se sont trompés de cible sur un meurtre commandité.
Avant ce crime odieux, un groupe de jeunes gens, dont les âges oscillent entre 20 et 25 ans, ont égorgé un soir, aux environs de 20 heures, Facinet Keita "Contrôleur", chef de quartier de Ratoma- Centre, en haute banlieue, à sa sortie des toilettes de sa cour. Cet homme de 71 ans est mort, laissant quatre veuves et seize orphelins.
Un contrôle de routine a permis d'arrêter, 72 heures plus tard, un des membres du gang, activement recherché après le dépôt de 14 plaintes contre lui. Il est passé à table en expliquant les circonstances de l'assassinat de "Contrôleur" et donné les noms de ses complices, dont un des membres est allé dénoncer les autres à la suite d'un "mauvais partage du butin".
Un boulanger, qui nourrissait de la haine pour "Contrôleur", non content de son élection à son poste de chef de quartier, aurait commandité le meurtre, moyennant 3 millions de francs guinéens (1 dollar US = 5.400 FG) à partager entre les sept mercenaires recrutés.
Deux jours après ce crime, un autre en a été commis aux abords de l'université Gamal-Abdel-Nasser où un jeune homme d'une trentaine d'années a été assassiné nuitamment et certaines parties de son corps emportées.
Parmi des bandits arrêtés, souligne une source policière, figurent des enfants d'officiers de l'armée et de la police, des dizaines de drogués qui "ont perdu tous leurs repères". La même source estime que plusieurs chefs de famille sont des complices notoires de leurs progénitures qui entretiennent la famille avec le butin des hold-up.
Les quartiers de Bambéto, Hafia, Hamdallaye, Kaporo Rails, Kénien, entre autres, sont réputés être les nids de bandits armés de kalachnikov, de gourdins, de couteaux entre autres.
Les Guinéens mettent la recrudescence des crimes sur le compte de l'absence totale d'électricité à Conakry où, excepté le centre de la ville, le courant est servi depuis plus de trois mois dans les domiciles une fois tous les trois jours à partir de minuit. Souvent il n'est même pas servi. La capitale guinéenne est devenue une ville sans âme où les citoyens se terrent chez eux dès le coucher du soleil.
"Personne n'est à l'abri. La pauvreté galopante explique cette recrudescence du banditisme. J'ai des amis qui ne mangent pas à leur faim pendant trois jours", explique Amadou N., diplômé de l'université de Conakry, sans emploi, qui caresse le rêve de partir en Europe.
Les récentes expulsions massives de Sénégalais d'Espagne où ils auraient été maltraités ne l'ébranlent pas. "Mon souci majeur, dit- il, est de partir en Europe dont les responsables ont la vie sauve grâce à nos vaillants grands-parents qui ont défendu leurs terres contre les oppresseurs".
"Si les Européens ont oublié les hauts faits de nos braves parents (anciens combattants) dont les descendants reçoivent de modiques sommes, nous devrions forcer leurs portes. Nicolas Sarkozy, fils d'émigrés, aligne des sottises avec son concept d'immigration choisie", ajoute-t-il.
Des camarades d'Amadou qui ont décidé de rester chez eux estiment que la récente nomination d'Ibrahima Sory Dieng au poste de ministre de la Sécurité est "une très bonne chose" pour la sécurité. "C'est le meilleur flic du pays. Il a gravi tous les échelons et s'est distingué plusieurs fois", souligne Amadou B., chevillard.
Dans une étude publiée récemment par la presse locale, le Dr Hassan Bah, médecin légiste dans un grand hôpital de Conakry, déclare que 26% des bandits sont peuls, contre 18% de Soussous, tandis que les 15% sont malinkés. On retrouve aussi des Sierra-Léonais et des Libériens.
Les Guinéens ont encore à l'esprit le procès télévisé en direct de la bande à Mathias, une dizaine de malfrats aux mains tachées de sang, arrêtés et jugés en 1991. La lecture du verdict avait été saluée par la majorité de la population, qui avait trouvé juste leur condamnation à mort qui avait été immédiatement appliquée à Kindia, à 157 km de Conakry. |
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Le Parlement allemand approuve l'envoi de troupes en RDC |

Le Parlement allemand a récemment approuvé (440 voix pour et 135 contre) l'envoi de 850 soldats en RD Congo dans le cadre de la Force de réaction rapide (EUFOR RDC), qui comptera au total 2.500 hommes, a-t-on appris mercredi à Bruxelles, de source officielle européenne.
Selon la Constitution de l'Allemagne, le vote de la majorité des membres du Bundestag est requis pour la participation de la Bundeswehr (l'armée) à une mission militaire placée sous l'égide de l'Union européenne.
L'EUFOR RDC a pour mandat d'appuyer la Mission des Nations unies au Congo (Monuc) pour la sécurisation des élections, avant, pendant et après le scrutin.
Le premier tour des élections présidentielle et législatives étant fixé au 30 juillet, l'élément avancé de l'EUFOR, composé de 850 soldats français, sera opérationnel sur le sol congolais à partir du 28 juin.
Le contingent allemand, composé de 500 soldats en tant que forces opérationnelles, et de 350 hommes servant comme forces de soutien, sera basé au Gabon, mais pourra intervenir sur le sol congolais moins de 24 heures après un appel de la Monuc.
D'autres pays européens tels le Portugal, la Suède, la Pologne et l'Espagne fourniront aussi des troupes à l'EUFOR, qui comptera au total 2500 hommes.
La Belgique, qui ne fournira pas de troupes, est chargée du montage du campement militaire qui sera placé à la base aérienne militaire congolaise de Ndolo, au coeur de Kinshasa. Bruxelles fournira également des avions sans pilote, dont quatre sont déjà partis par bateau pour le Congo.
Le mandat de l'EUFOR en RD Congo sera de quatre mois à partir du déploiement des troupes de l'élément avancé de la Force européenne de réaction rapide.
Selon un fonctionnaire européen contacté par la PANA, le déploiement de cette force aura une portée psychologique importante en ce qu'il permettra d'inciter la population à participer aux élections grâce à l'instauration d'un climat de sécurité. |
Un accident de la route fait 28 morts dans l'ouest de la Tanzanie |

Un camion transportant une cinquantaine de passagers ainsi qu'une cargaison de poissons s'est renversé mardi dans un village de la région de Kagera (ouest de la Tanzanie), faisant 28 morts et 16 blessés graves.
Le chauffeur a perdu le contrôle du camion alors qu'il négociait un virage, a confié à la PANA une source administrative locale jointe au téléphone, ajoutant que seules cinq personnes sont sorties indemnes de l'accident.
L'information a été relayée mercredi matin par toutes les radios et télévisions tanzaniennes, ainsi que par les quotidiens, dont certains en ont fait leur une en indiquant qu'il s'agit de l'accident de la route le plus grave depuis le début de l'année.
Le président tanzanien Jakaya Kikwete a immédiatement envoyé aux responsables administratifs locaux et aux familles des victimes un message de condoléances, qui a été largement relayé par les médias locaux. |
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