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Encore et toujours l'arbitrage |
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Monsieur Ruiz, l'homme du match
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Ca commence à devenir une chanson. Erreurs d'arbitrages. 1982, but de Roger Milla refusé pour une raison obscure face au Pérou. 1998, idem encore pour le Cameroun, buts refusés à Omam Biyik et à Mboma face au Chili. Cette fois-ci, pire encore, car ce n'est pas un but qui a été refusé, mais tout un arbitrage qui doit être remis en cause. Et des penalties évidents refusés, des coups francs non sifflés, des hors-jeu inexistants.
Didier Drogba se rappellera sans doute longtemps de ce match, et des défenseurs hollandais, qui semblaient avoir apprécié son maillot tout au long du match. En général, des joueurs civilisés attendent la mi-temps ou le coup de sifflet final pour échanger de maillot avec le joueur, mais du coté hollandais, on a préféré essayer de le lui arracher. Chapeau du moins à Puma, qui a conçu des maillots très résistants aux Ivoiriens. Sinon, ils auraient tous fini torse nu.
On dira encore que c'est le refrain africain, de mettre leurs échecs en coupe du monde sur des erreurs d'arbitrage. Mais quand en 1990, Gary Lineker obtient le penalty de la victoire sur le Cameroun en quarts de finale après avoir simulé, çà vaut la peine d'être souligné.
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Van Persie a sauvé les siens
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Une chose est sure, on ne peut jamais affirmer qu'une décision arbitrale change le destin d'un match, mais quand à la 15e minute, Van Bronkorst qui vient de se faire déborder par Emmanuel Eboué le ceinture et n'est pas sanctionné, et que la Hollande inscrit deux buts 8 minutes plus tard, on est en droit de crier à l'injustice. Et il faut le dire, l'arbitrage aujourd'hui était scandaleusement partial. Certains iront jusqu'à dire que commercialement parlant, il est plus intéressant d'avoir la Hollande en quarts de finales plutôt que la Côte d'Ivoire; donner un penalty à la Côte d'Ivoire face à la Hollande relève apparemment du domaine de l'impossible, en tout cas pour monsieur Ruiz, l'arbitre du jour, le véritable homme du match. Et au delà des penalties refusés, lorsque les Néerlandais commencent à commencent à commettre de plus en plus de fautes dans l'entre jeu pour tuer les vélléités offensives ivoiriennes, c'est à l'arbitre de sévir et de privilégier le jeu. Encore une fois, à celà monsieur Ruiz a répondu absent. Son juge de touche aussi, apparemment n'était pas trop enclin à siffler les fautes hollandaises, alors qu'il était beaucoup mieux placé que son collègue central.
Et même lorsque Zokora, qui vient d'obtenir le six mètres face à un défenseur hollandais, reçoit un coup totalement gratuit de la part de son vis-à-vis alors que la balle n'était plus en jeu, toujours rien de la part du corps arbitral. Sidérant, tel est le mot pour qualifier ce qui s'est passé aujourd'hui.
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Bakary Koné a remis les siens dans le bon sens
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Pour revenir au match proprement dit, les Ivoiriens doivent se reprocher leur début de match, et comme souvent, leur manque de solidité défensive, ainsi que leurs choix dans les 25 derniers mètres.
Dès l'entame, les Hollandais mettent la pression à l'image de Van Bronkorst qui apporte le danger à la 5e minute par un très bon centre que Van Nistelrooy n'arrive pas à reprendre de la tête. Les Ivoiriens répliquent avec Eboue qui percute très bien sur son coté droit, efface ses deux défenseurs avant d'être retenu par le défenseur barcelonais, mais l'arbitre ne dit rien. Peu après, Yaya Touré sert bien Arouna Koné qui tente sa chance mais ne trouve pas le cadre.
Et comme face à l'Argentine , c'est sur coup de pied arrêté que les Ivoiriens vont chuter. A la 23e minute, Kolo Touré concède un coup franc dangereux dans les vingt mètres, et Van Persie ne se fait pas prier pour expédier la balle au fond des filets, face à un Tizié bien placé mais très fébrile. Et quelques minutes après, face à une défense encore une fois attentiste, Robben sert Van Nistelrooy dans le dos de la défense. L'attaquant de Manchester United, complètement seul, a tout le temps pour fusiller Tizié et doubler la marque pour les siens.
Courageux, les Ivoiriens repartent à l'assaut, et à la 33e minute, Zokora déclenche une frappe sublime qui laisse Van der Saar sur place, mais trouve la barre transversale. Cinq minutes plus tard, Bakary Koné, titularisé aujourd'hui, s'infiltre coté droit et réalise une belle frappe croisée qui va se loger dans la lucarne de Van der Saar.
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Motivés par ce but, Drogba et les siens continuent l'abordage, et Aruna Koné tente lui aussi sa chance, mais enlève trop sa frappe, et les deux équipes se séparent sur ce score de deux buts à un.
La deuxième mi-temps démarre à l'image de la fin de la première, avec beaucoup d'occasions de part et d'autre, avec une légère domination de la part de la Côte d'Ivoire. A la 62e minute, Henri Michel fait entrer Aruna Dindane et Yapi Yapo en lieux et places du buteur Bakary Koné et de Romaric. Bon choix car on a besoin de fraîcheur devant pour aller inquiéter Van der Saar, mais aussi de lucidité parce qu'en face, Van Persie et Arjen Robben peuvent apporter le danger à tout instant. Boka s'en rend compte et est obligé de commettre une faute à la 66e minute sur le jeune joueur d'Arsenal pour l'empêcher de filer seul au but. Il reçoit logiquement un carton jaune.
Devant, il manque toujours un petit quelque chose à Drogba et aux siens pour trouver l'ouverture; après la transversale de Van der Saar, c'est la poitrine de Van Persie qui vient sauver les oranjes sur une belle tête de Drogba, qui se démène devant comme un beau diable, ignorant les impératifs physiques de son corps.
Les Ivoiriens vont pousser, mais malheureusement pour eux, sans réussir à revenir au scor et à garder une lueur d'espoir dans cette coupe du monde. Le match se termine sur ce score, qui voit la qualification des Hollandais et l'éliminations de valeureux Ivoiriens.
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Les Hollandais ont joué rude, aidés par l'arbitre
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Cette fois encore, il a manqué de la lucidité aux Ivoiriens dans cette partie, très volontaires et généreux dans l'effort, mais avec de mauvais choix dans les derniers gestes. Ils ont mis sous pression leur adversaire du jour, à l'image de Didier Drogba qui a véritablement pesé sur ses défenseurs, et du maestro Zokora comme toujours impeccable. Trahis par une défense très naïve et un Tizié très fébrile, les Ivoiriens voient leur chemin en coupe du monde s'arrêter au premier tour après ce match. Il a certainement manqué ici l'expérience des grands rendez-vous qui caractérise certaines équipes comme l'Allemagne ou l'Italie, et celà viendra certainement avec le temps.
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