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Le maire de Dakar encourage les centres commerciaux |
Le maire de la ville de Dakar, Pape Diop, a indiqué mercredi dans la capitale sénégalaise, que la construction des grands centres commerciaux participe au désencombrement des voies publiques.
S'exprimant lors de la visite à Dakar des chantiers d'un grand centre commercial bâti sur une surface de 27.000 mètres carrés et dénommé "les Quatre C", le maire de Dakar a fait savoir que l'équipe qu'il dirige s'est engagée dans la construction d'autres centres commerciaux dans la ville de Dakar.
"Nous voulons mettre en place des centres commerciaux à la portée de la bourse de tous les commerçants sénégalais", a souligné Pape Diop, estimant qu'il est déterminé à "délocaliser le marché Sandaga (situé au centre ville et qui s'étend sur plusieurs artères)".
Selon M. Diop, la ville de Dakar réalise ces projets grâce aux partenariats avec le secteur privé, ajoutant que la mairie détient 33% des actions dans le projet de construction du centre commercial "les Quatre C".
"Ces initiatives avec le secteur privé nous permettent d'avoir d'autres ressources en plus des ressources additionnelles traditionnelles", a révélé le maire, précisant que la mairie entend aussi s'investir aux côtés du secteur privé dans l'immobilier.
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Une artiste malgache peint une toile en hommage à Senghor |
L'artiste malgache Birgitte Rabarijoana a présenté mercredi à Paris une toile peinte en hommage à l'ancien président sénégalais Léopold Sédar Senghor, décédé en décembre 2003 à Verson, dans le nord-ouest de la France.
Intitulée «Double culture: Négritude et Francophonie», la toile montre trois koras et un balafon sous un baobab, accompagnés d'un large extrait de l'hymne national malgache.
«Je tenais à rendre hommage, à travers cette toile, à ce grand homme, à ce grand Africain, pour son action en faveur de la dignité de l'homme noir et de la culture africaine», a déclaré à la PANA l'artiste malgache.
Elle a souligné l'engagement personnel de l'ancien chef de l'Etat sénégalais pour la Francophonie, rappelant qu'il fut l'auteur de l'hymne national de Madagascar.
«Le baobab qui se trouve dans la toile symbolise la sagesse africaine en renvoyant aux palabres ancestrales. La toile souligne l'esprit d'ouverture de Senghor à d'autres cultures dont celle des autres Etats francophones. Il était sénégalais et profondément malgache», a assuré Mme Rabarijaona.
L'artiste malgache avait présenté en mai dernier déjà quatre grandes toiles qui abordent le thème de l'esclavage et de la négritude en tant que démarche pour faire reconnaître «la dignité de l'homme noir en Occident».
L'oeuvre artistique de Brigitte Rabarijoana dénonce également le tribalisme en Afrique, estimant que «plus jamais un Africain ne doit tuer un autre Africain».
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