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Bilan du premier tour pour les Africains
25/06/2006
 

Bilan de la performance "service minimum" avec un seul pays au second tour
 
Par Nkwayep Mbouguen
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1. L'inexpérience a plus pesé que la volonté
 
© AP  

De prime abord, le bilan de l'Afrique en cette coupe du monde édition 2006 peut paraître négatif : "service minimum", avec 5 pays en compétition, mais un seul pays au second tour. De plus, sur quinze matchs disputés, nous avons eu droit à 3 victoires, 3 nuls, et 9 défaites. Des statistiques bien peu flatteuses, pour un continent qui n'a encore jamais réussi à passer le cap des quarts de finale en coupe du monde.

Le maître mot de ces phases de poule, reste et demeure l'inexpérience. Beaucoup de choses auraient pu être améliorables, et auraient pu changer le destins des cinq équipes. On se souvient du premier but encaissé par le Ghana face à l'Italie, où sur corner, Pirlo est laissé complètement seul à l'entrée de la surface. Quand on connaît la qualité de frappe du Milanais, çà ne pardonne pas. On peut aussi parler des Ivoiriens, qui encaissent deux buts complètement évitables face aux Argentins, un sur un coup franc très inutilement concédé, et le deuxième en offrant à Riquelme autant de largesse que les Ghanéens à Pirlo. Autant de petits détails qui, face à des équipes de talent et d'expérience, coutent cher.

On peut aussi parler de la gestion des matchs, qui est très importante dans cette coupe du monde. En général, du côté des Africains, on n'a pas accéléré aux bons moments. La Tunisie face à l'Espagne, a ouvert le score très tôt, et s'est recroquevillée en défense alors que le quart d'heure de jeu n'était pas encore passé. Dans un match où la défense espagnole n'était pas à la fête, c'est un véritable cadeau du ciel qui a été fait aux coéquipiers de Puyol.

En général, on a pas su quand faire tourner le ballon, pour calmer les matchs, et aller de l'avant lorsque l'adversaire montrait des faiblesses.

Mais ces équipes Africaines, qui à part la Tunisie en étaient à leur première participation à une phase finale de coupe du monde, méritent tout de même de l'indulgence à ce niveau, et ont appris cette année tous les petits détails qui ne pardonnent pas.

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2. Une étincelle en plus
Les Africains ont joué sans complexes  
Les Africains ont joué sans complexes
 

Mais il faut l'admettre, ce manque d'expérience a été compensé par son revers qui nous a fait espérer : le petit grain de folie.

Même si elles n'ont pas été expertes en tactique ou dans l'organisation, les équipes africaines ont joué sans complexes, sans se poser de questions, et nous ont tout de même tenu en haleine jusqu'au bout. Et la différence s'en est tout de même fait ressentir dans les résultats : sur les quinze matchs, aucune équipe n'a encaissé plus de deux buts de la part de son adversaire, et n'a montré de grosses faiblesses comme celà avait pu être le cas lors des éditions précédentes.

Elles ont même eu le panache de mettre en difficulté leurs adversaires, avec cette abnégation qui n'a pas manqué. Ainsi, de la confession du roi Pelé, la Côte d'Ivoire a fait jeu égal avec Argentins ou Hollandais. On peut aussi penser aux Portugais mis sous pression par les Angolais, ou aux Togolais qui ont rêvé d'une victoire face aux Sud-Coréens, jusqu'à une fin de match tragique.

3. Un petit détail qui tue
 
 

Et comme souvent, quand on joue avec tout son coeur, et qu'on fait office de petit poucet, il y a toujours un rien qui fait pencher la balance en votre défaveur, ou alors quelque chose qu'on appelle la chance du champion. Mais dans la plupart des cas, - et c'est pourquoi on garde un sentient si amer au vu de cette première phase de poule - les Africains ont eu leur chance.

Face à la Corée du Sud, le Togo a mené 1 but à 0, jusqu'à subir une expulsion, et sur le coup franc, Lee a appuyé où çà faisait mal en marquant. Contre le Portugal, l'Angola fait une mauvaise entame de match, avant de se lancer à l'abordage, et ne regrette que son premier quart d'heure où un but a été concédé. Face aux Argentins, Touré commet une faute inutile sur Saviola, et celà se termine par un but.

Autant de petits détails qui ont fait tourner le tableau d'affichage dans le mauvais sens, et qui laissent penser qu'on aurait pu faire mieux, ou qu'on méritait mieux. Alors on peut soit être déçus de n'avoir pas pleinement tiré parti de nos possibilités, soit être enchantés d'avoir au moins affiché un beau visage, contrairement aux fois précédentes où on a apparu dépassés.



4. Le réalisme n'a pas été au rendez-vous
 
 

Pour avoir une définition du réalisme du point de vue d'un supporter, c'est ce qui fait s'arracher les cheveux, parfois même éteindre son téléviseur. Du point de vue d'un observateur, c'est manquer ses occasions de but. En Allemagne, c'était le compagnon des Africains.

Si peu de buts ont été marqués par nos équipes, c'est aussi parce que devant, les occasions qu'on s'est procuré, on ne les a pas mises au fond. La faute à des bons gardiens, à du manque d'application, un peu trop de folie justement, qui fait qu'on ne s'est pas posé de questions et qu'on a pas ajusté nos gestes. Et pas que devant les buts, car dans les 30 derniers mètres en général, il y a eu un manque de clairvoyance; beaucoup de maladresse dans les passes ou les centres, des problèmes d'ajustement dans les frapes, en résumé, les décisions prises dans les endroits décisifs du terrain n'ont pas toujours été brillantes.

Et même quand on domine un match en défense ou au milieu de terrain, pour mettre réellement son adversaire sous pression, il faut assurer ses gestes et alerter le gardien de but, sinon on se lance dans une domination stérile qui est le plus souvent trompeuse, et nuit souvent à la concentration et fait commettre des erreurs derrière.



5. La participation du corps arbitral
 
 

On ne pourrait parler du premier tour de cette coupe du monde, et commenter les mauvaises performances des pays africains sans faire référence au traditionnel arbitrage. Guy Roux, celui qui a le record passé sur un banc après plus de 40 ans comme entraîneur de l'AJ Auxerre a commenté en disant qu'il existait un arbitrage à deux vitesses dans cette coupe du monde, la vitesse des pays africains, et celle des autres.

Sebb Blatter, le Suisse président de la FIFA, a lui même admis que l Côte d'Ivoire devait s'estimer volée après son match contre les Pays Bas.

Pour parler de la Côte d'Ivoire, ce n'est même pas seulement une décision qui lui a valu son élimination, mais un ensemble. Eboue s'est vu refuser un penalty lorsque le score n'était encore de 0 partout, et quelques minutes après, les Ivoiriens encaissent un but sur coup franc. Et sur l'ensemble du match, Drogba a été malmené par toute la défense, le milieu de terrain hollandais a pu bloquer en utilisant tous les moyens nécessaires les offensives, sans être inquiété par l'arbitre. Quand on observe le score final (2-1) qui vaut à a Côte d'Ivoire son élimination après deux matchs, on se dit qu'elel aurait pu avoir un meilleur destin.

Le Togo quant à lui, a aussi eu un penalty refusé face à la Suisse, après un croc en jambe de Patrick Müller sur Emmanuel Adebayor, et les Africains ont souvent terminé leurs matchs à dix, à l'image de l'Angola, des Tunisiens face au Mexique et à l'Ukraine, dans des matchs décisifs.


En résumé, les pays africains arrivaient dans une coupe du monde où on attendait d'eux qu'ils se fassent écraser par des talents confirmés, mais ils ont su impressionner en donnant tous ce qu'ils avaient dans les jambes, et en jouant crânement leur chance. Mais le manque d'expérience, cumulé à un petit manque de chance et l'usuelle participation de l'arbitre auront été autant de détails qui auront bloqué la route de quatre des cinq pays. Le Ghana lui, qui a impressionné, ne mérite pas encore de bilan "posthume". Il jouera dans un match que tous attendent face au Brésil, et ne devront pas se laisser impressionner.

       
Mots-clés
afrique   ghana   togo   
 
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