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René Preval et Jose Manuel Barroso
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alterpresse.org |
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L’Union Européenne a réaffirmé ce 27 juin sa disposition à aider Haiti, à l’issue d’une séance de travail, qui a réuni à Bruxelles le chef de l’État haitien René Préval, le président de la Commission Européenne, José Manuel Barroso, et le Commissaire Européen au développement, Louis Michel, selon des informations communiquées à AlterPresse.
« Nous sommes prêts à soutenir Haiti », a déclaré José Manuel Barroso, qui rencontrait la presse, conjointement avec le président Préval.
« En fait, a-t-il ajouté, nous l’avons déjà fait ». Barroso a souligné que l’Union Européenne a appuyé politiquement et financièrement Haiti, précisant que 294 millions d’Euros ont été fournis au pays durant les 2 dernières années. Une enveloppe de 233 millions d’Euros est prévue pour Haiti dans le prochain Fonds Européen de Développement (FED) (2008-2013).
Le président de la Commission Européenne a, d’autre part, indiqué qu’il s’est accordé avec le président Préval sur la priorité à l’aide d’urgence, l’aide directe au budget et « une concentration de l’aide européenne sur l’infrastructure. « Nous avons bien compris (ces priorités) et nous allons aider Haiti dans ce sens », a dit Barroso.
Le président de la Commission Européenne a aussi félicité Préval pour l’effort déployé en vue du « rassemblement national » en Haiti. La délégation du président haitien, intégrée par des personnalités de divers secteurs, dont son ancien concurrent de la Fusion des Sociaux Démocrates, Serge Gilles, « traduit cette volonté d’unité, de consensus et d’ouverture ».
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Pour sa part, le président Préval a mis en exergue l’importance de sa visite à la capitale administrative de l’Europe. « Il était important pour nous de venir expliquer à l’un des principaux bailleurs de fonds d’Haiti la situation dans le pays », a dit Préval.
Il a expliqué que sa démarche de consensus est nécessaire à la stabilité politique d’Haiti. « Cette stabilité sera renforcée par la continuation du dialogue et par le renouvellement de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti (MINUSTAH) », dont le mandat arrive à terme en ce mois de juin, a poursuivi Préval.
René Préval dit avoir évoqué avec les responsables européens des « échéances dangereuses » à court terme, en ce qui concerne des arriérés de salaire, ainsi que des actions de long terme.
« Mais le plus important revient aux Haitiens : c’est la bonne gouvernance », a martelé le président d’Haiti.
Il a promis d’œuvrer en faveur de la bonne gouvernance « pour qu’enfin l’aide au développement soit remplacée par l’investissement ».
Après Bruxelles, la prochaine étape de la tournée présidentielle Paris, où René Préval doit effectuer une visite de travail de plus de 60 heures, selon des sources diplomatiques.
www.alterpresse.org
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