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Des partisans de Joseph Kabila, président sortant
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Ce 30 juin débutera une campagne électorale historique en RDC. Plus de 30 personnes, parmi lesquelles Joseph Kabila, l'actuel président, sont candidats à la présidence, le premier tour des élections étant prévu pour fin juillet.
Les dernières élections mettant aux prises plusieurs partis et plusieurs candidats dans le pays remontent à 1961, c'est à dire l'époque de Patrice Lumumba, autant dire une éternité.
La situation dans le pays est cependant tendue à l'approche de cette échéance électorale de première importance, les candidats s'inquiétant pour leur sécurité, se plaignant d'une restriction dans l'accès aux médias et aux futurs résultats des élections. Certains observateurs voient la plupart des partis comme des machines électorales forgées pour permettre à quelques candidats de monayer leur soutien Joseph Kabila dont la réelection est annoncée par ses partisans comme presque inéluctable...
Les élections législatives se tiennent simultanément aux présidentielles et dans plus d'un tiers des circonscriptions, il n'y a qu'un candidat à la députation, autant dire pas énormément de choix.
Les Nations-Unies et la communauté internationale sont impliquées dans ce qu'on espère tout de même être un pas important pour la RDC et par ricochet pour l'Afrique et l'Afrique centrale en particulier, zone cancre du continent en matière d'avancées démocratiques quand on compare à l'Afrique de l'Ouest.
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La RDC est aussi un des pays potentiellement les plus riches du continent africain, regorgeant de ressources naturelles en tout genre (cuivre, coltan, diamants, or, cobalt, zinc, manganèse etc) ce qui a fait dire que le pays était "un scandale géologique". Mais cette richesse a aussi attiré des prédateurs de tout poil, multinationales peu soucieuses de l'éthique, pays voisins soucieux de prendre une part du gâteau, ou individus peu recommandables désireux de s'enrichir rapidement.
En début de semaine, les partis d'opposition ont critiqué le président Kabila pour ne pas avoir respecté ses engagements de les rencontrer à Kinshasa la capitale où il était supposé se rendre. En lieu et place de quoi Joseph Kabila est allé faire campagne dans l'est du pays.
Les élections devraient marquer la fin de la période de transition, trois ans après la fin officielle du conflit qui a duré cinq ans, et qui avait vu se succéder au gouvernement différentes coalitions.
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