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Lehmann, qui s'incline ici sur la frappe de Grosso
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S’il y a une chose que les Italiens savent bien gérer dans ce mondial, c’est les derniers instants de jeu. Face au Ghana, Iaquinta était venu dans les dernières minutes tuer les derniers espoirs d’Essien et de ses coéquipiers. Face à la République Tchèque, c’est Inzaghi qui avait trouvé l’ouverture dans les dernières minutes. Les Australiens ont aussi éprouvé cette douleur, puisque Grosso a obtenu en huitièmes de finales un penalty à l’ultime minute des arrêts de jeu, transformé par Di Francesco Totti. |
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Del Piero a parachevé le succès des siens
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Hier, c’était au tour du pays organisateur allemand, de tomber brutalement à la fin du match. Dans un match difficile mené par les deux équipes, on s’est logiquement dirigé vers les prolongations, et on s’attendait à une séance de tirs au but, quand comme souvent dans cette compétition, les Italiens se sont réveillés. A la 119e minute, Pirlo récupère la balle à l’entrée de la surface, garde la balle avant de décaler génialement Grosso totalement abandonné par la défense allemande, qui déclenche une superbe enroulée qui cloue Lehmann, et assène un réel coup de marteau sur toute une nation.
Quelques instants plus tard, alors qu’on essaie tant bien que mal du côté des joueurs de Klinsmann de revenir, l’Italie mène un contre génial, lancé par une récupération de balle de Cannavaro, puis Totti pour Gillargino, qui décale Del Piero qui lui aussi réalise une superbe, frappe enroulée, qui laisse Lehmann sur le carreau deux fois en moins de deux minutes, et relègue l’Allemagne à la petite finale.
L’Allemagne ne jouera donc pas une deuxième finale consécutive, après celle perdue contre le Brésil en 2002, et l’Italie jouera une finale qui lui a échappé depuis 1994, après l’échec contre le… Brésil
La déception est grande, surtout que pour beaucoup, cette équipe d'Allemagne était la meilleure depuis longtemps, avec des stars telles que Ballack, Klose ou Schwensteiger, et pour une fois, beaucoup de buts marqués.
Il aura par exemple suffi de 10 minutes pour asséner deux buts à la Suède, et ensuite gérer le match.
Mais il faut le souligner, cette équipe d'Allemagne, aussi séduisante qu'elle l'était, est à regarder d'un oeil différent. En effet, beaucoup d'éditions de la Mannschaft ont été critiquées pour leur manque d'attaque, et de panache dans le jeu, comme celle de 2002. Mais il faut leur reconnaître une chose, c'est qu'elles allaient au bout, et affichaient une rigueur derrière quasiment à toute épreuve. En 2002, Les Allemands ont encaissé 3 buts, score qu'ils ont battu cette année juste au terme des matchs de poule. Et le résultat d'hier confirme encore cette idée, où les Allemands ont encaissé tout d'abord deux buts en moins de deux minutes, en fin de prolongations, dont le premier sur une erreur défensive grave, puisque Grosso s'est retrouvé totalement seul dans la surface de réparation, et le second sur contre-attaque.
Plus d'erreurs concentrées en deux minutes qu'en 2002 par exemple, ou qu'en 1990.
Et maintenant, pendant que les Italiens se surprennent à rêver d'un titre, après leur courbe descendante - Finalistes en 1994, quart-de-finalistes en 1998 et huitième-de-finalistes en 2002 -, les Allemands voient leur rêver s'évaporer, comme leurs adversaires de la dernière finale de la coupe du monde, les Brésiliens |