
Des proches de Lissouba accusés de préparer la guerre au Congo
Le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) a accusé, lundi, dans une déclaration rendue publique à Brazzaville, des partisans de l'ancien président congolais, Pascal Lissouba, de préparer les conditions d'une nouvelle guerre civile dans le pays.
"Ces éternels insatisfaits veulent rempiler dans le désordre et le crime, en créant, une fois de plus, les conditions de la guerre au travers de regroupements hétéroclites composés de politiciens en rupture de banc qui s'illustrent dans l'invective, l'injure, le mensonge et la désinformation", déclare le PCT dans la déclaration rédigée à l'issue d'une réunion dirigée par M. Ambroise Edouard Noumazalaye, secrétaire du PCT, en présence du Premier ministre Isidore Mvouba.
Le PCT poursuit : "le bureau politique sait que le peuple congolais est las de la guerre, las de la division, las du marasme car il paie encore le lourd tribut des dommages collatéraux que les guerres à répétition ont provoqué dans le pays".
Le bureau politique du PCT dit prendre à témoin l'opinion nationale et internationale pour que "ces apprentis sorciers arrêtent les manoeuvres subversives qu'ils ont décidé d'entreprendre par contacts divers et suspects au niveau d'un certain nombre de structures d'Etat afin de compromettre la paix et l'unité nationale".
La déclaration du PCT intervient au lendemain d'une conférence de presse du l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), la formation politique de l'ex-président Pascal Lissouba, qui dénonçait le "marasme économique" occasionné par le pouvoir.
Cette conférence était animée par plusieurs proches de Pascal Lissouba, dont Tatsi Mabiala, ministre des Affaires étrangères pendant la guerre civile qui avait opposé les partisans de Lissouba à ceux de Sassou Nguesso du 5 juin au 15 octobre 1997.
Cette guerre s'était achevée par la victoire du président Denis Sassou Nguesso qui avait bénéficié en octobre 1997 de l'appui des forces angolaises.
La capitale économique du Congo paralysée par une grèves des transports
La capitale économique du Congo, Pointe-Noire, a été paralysée lundi par une grève des transporteurs qui réclament la hausse du prix du transport afin combler un manque à gagner causé par l'augmentation de 11 pour cent des prix du carburant.
Le prix officiel de la course est de 700 FCFA pour les taxis contre 150 FCFA pour les bus, rappelle-t-on.
Les transporteurs exiger que le prix ces prix passent respectivement à 1.000 FCFA pour les taxis et de 200 FCFA pour les bus.
Le président de l'Association des consommateurs congolais à Pointe-Noire, Félix Pouataba, a invité le gouvernement à ouvrir des négociations avec les transporteurs pour discuter des "mesures d'accompagnement" à prendre face à l'augmentation des prix du carburant. |