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Henry crochète Carvalho et obtient un penalty
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C’est fait. Comme le sélectionneur des bleus l’avait annoncé, comme Jacques Chirac l’avait demandé, la France jouera le 09 Juillet la troisième finale de son histoire en coupe du monde, face à la Squadra Azura italienne. Au grand désespoir avant-hier de l’Allemagne, et hier du Portugal de Deco, Pauleta et autres Ricardo.
Raul, Roberto Carlos, Cafu, Ronaldo, Luis Figo et Pauleta, ont un point commun : ils ont sans doute joué leur dernier match en coupe du monde face à la France, en Allemagne en 2006. Finalement, pour Zidane dont on pensait que ce serait la dernière coupe du monde, et qu’il sortirait par la petite porte, c’est finalement lui qui en a envoyé beaucoup en retraite anticipée, du moins en ce qui concerne la World Cup.
Aujourd’hui, ce Zidane, Claude Makelele et Lilian Thuram peuvent être pleinement satisfaits de leur retour en bleu, puisque l’aventure se sera au moins déroulée jusqu’au bout, avec à la clé, éventuellement un deuxième succès en 8 ans.
Finalement, cette équipe de France, dont l’ossature et le fonctionnement seront finalement restés dans la lignée de 1998 avec quelques changements – Thuram replacé dans l’axe, Vieira et Makelele titularisés – a finalement fait un parcours identique, cette fois-ci sans tirs au but, et sans non plus de prolongations.
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Zidane n'a pas tremblé face à Ricardo
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Avec pour l’instant 8 buts marqués et deux encaissés, son bilan est moins spectaculaire, mais tout aussi solide que ce qu’elle a fait en France en 1998, ou avant d’arriver en finale, elle avait marqué 12 buts contre 2 seulement encaissés, contre le Danemark et la Croatie.
Pour pousser le parallèle, l’homme de la demi-finale, aura été comme en 1998, Lilian Thuram, même si c’est dans un tout autre registre. Il y a huit ans, celui qui jouait alors comme latéral à Parme avait fait parler sa vitesse et sa puissance pour aller marquer deux buts – on se souvient encore de sa pose totalement ébahie lors du but de la victoire – tandis qu’hier, on a vu un Thuram moins fringuant, mais plus expérimenté, plus avisé et malin, mais aussi beaucoup plus solide. Dans tous les bons coups défensifs, le défenseur aujourd’hui central de la Juventus de Turin a été présent dans les airs, dans les face-à-face, et a su stopper les virevoltants Christiano Ronaldo, Simao ou encore Pauleta.
Le match quant à lui aura été décevant, même si l’observateur avisé aurait pu remarquer que les deux équipes avaient jusque-là brillé plus par leur défense – 2 buts encaissés – que par leur attaque – 8 buts marqués pour la France, 6 pour le Portugal – et qu’on pouvait s’attendre avec un match très fermé, avec même possibilité de prolongations.
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Thuram, plus aussi rapide qu'avant, mais solide comme un roc
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Et au vu de la physionomie du match, c’est ce qui se serait produit sans cet éclair de Thierry Henry, qui dans la surface au lieu de s’enfoncer sur un coup de rein comme il en a l’habitude, a choisi de crocheter son défenseur qui, emporté par son élan car s’étant jeté un peu trop rapidement et fougueusement, n’a pu qu’emmener au passage l’attaquant d’Arsenal. Sur le penalty logiquement accordé aux bleus, Zidane s’est chargé de crucifier celui qui a mis à terre l’Angleterre en quarts de finale 2006 et 2004 en arrêtant plusieurs penalties dans les séances de tirs au but, même si le gardien avait plongé du bon côté.
1 – 0 alors pour les bleus, et les Portugais ne réagiront jamais vraiment, espérant plus une réparation de l’arbitre, on assistera à beaucoup de plongeons plus qu’à de réels éclairs de jeu. Seul Christiano Ronaldo a fait parler sa vista habituelle, défiant parfois jusqu’à 3 défenseurs tout seul, sans jamais réussir à inquiéter Fabien Barthez. Deco quant à lui aura été bien discret, mis à part une frappe bien croisée des 25 mètres que le gardien de l’OM a eu toutes les peines du monde à repousser.
Dans ce match difficile, les deux équipes accusant le coup de leurs deux derniers matchs, la France s’impose finalement sans convaincre, et jouera une finale espérée par les Italiens, qui n’ont toujours pas digéré le coup de l’Euro 2000, où Wiltord avait égalisé à la dernière minute du temps additionnel, et puis David Trezeguet avait fusillé Toldo et toute une nation.
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