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Le Conseil de sécurité de l'ONU commencera à examiner les candidatures à la succession du secrétaire général de l'ONU dans le courant du mois de juillet, a déclaré à New York l'ambassadeur Jean Marc de La Sablière, président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet.
M. de La Sablière, qui a informé mercredi, les correspondants de presse accrédités, sur le programme de travail du Conseil pour ce
mois de juillet, a souligné que le Conseil organiserait un vote blanc durant la deuxième quinzaine du mois de juillet.
Le représentant permanent de la France a, par ailleurs, précisé
que le vote blanc n'était pas un vote formel. "Les votes blancs ne sont pas éliminatoires, ils ont une valeur indicative sur le soutien dont bénéficie chaque candidat au niveau du Conseil", a-t-il dit.
Quatre candidats se sont officiellement déclarés pour la succession de Kofi Annan à la tête de l'ONU.
Il s'agit de Jayantha Dhanapala, conseiller du président du Sri Lanka, du Dr Shashi Tharoor, un Indien, secrétaire général adjoint de l'ONU chargé de la Communication et l'Information publique du ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Ban Ki- Moon, et de Surakiart Sathirathai, vice-Premier ministre de Thaïlande.
En vertu d'un accord informel sur le principe d'un secrétariat général tournant, le prochain patron de l'ONU devrait être originaire de l'Asie. Le secrétaire général sortant, Kofi Annan du Ghana, quant à lui, achève deux mandats de cinq ans en décembre.
M. de La Sablière a indiqué que le vote blanc devrait permettre aux quinze membres du Conseil de sécurité de l'ONU de faire connaître le candidat de leur choix à ce poste.
Toutefois, selon lui, certains membres du Conseil peuvent choisir de ne pas exprimer une opinion sur les candidats lors du vote blanc qui, selon lui, facilite la formation d'un accord au sein du Conseil de sécurité et évite les situations de blocage.
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Le candidat élu disposera du soutien de l'essentiel des membres du Conseil, y compris du soutien de l'ensemble des membres permanent disposant de droit de veto. Par ailleurs, M. de La Sablière a indiqué que le Conseil de sécurité doit recommander un candidat à l'Assemblée général d'ici la fin du mois de septembre ou en début octobre.
"Nous espérons que le secrétaire général disposera de trois mois au moins pour se préparer", a-t-il dit. En général, l'Assemblée général donne son aval à tout candidat recommandé par le Conseil de sécurité.
L'ambassadeur français s'est félicité du dialogue et de la transparence qui ont marqué le processus de sélection. Aucun membre du Conseil de sécurité n'a, jusqu'ici, déclaré son soutien à l'un ou l'autre des candidats.
En plus des cinq membres permanents, les membres non permanents du Conseil, dont les représentants de l'Argentine, de la République du Congo, du Danemark, du Ghana et de la Grèce, participeront au choix du prochain secrétaire général.
Les autres, le Japon, le Pérou, le Qatar, la Slovénie et la Tanzanie voteront également. La Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis d'Amérique sont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
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