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La princesse Esther Kamatari
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grioo.com |
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La princesse Esther Kamatari du Burundi, installée à Paris, vient de séjourner à Kinshasa dans le cadre d'une exposition et d'une soirée de paix intitulées "Art of peace" organisée dans la capitale congolaise en faveur de la paix dans les pays des Grands Lacs.
Mme Kamatari a déclaré avoir été séduite par la poésie de paix rendue par la voix pure et candide d'un petit poète de 7 ans et demi, Patrick-Merveille Sangi Kuwamp, qui a fait vibrer la salle avec son poème "La paix pour nous les enfants".
Touchée au plus profond d'elle-même par le cri du cœur du petit poète en herbe, la princesse Kamatari a modifié son emploi du temps à Kinshasa pour passer une journée entière dans la famille Sangi, dans la périphérie-Est de Kinshasa où une grande fête a été organisée en son honneur.
Une fête à l'africaine, au cours de laquelle le PR Massonsa Wa Mussonsa, directeur général du Centre d'études et de recherches sur les valeurs africaines (CERVA), a procédé à l'échange du Kaolin, de noix de cola et du sel pour célébrer le passage à Kinshasa de cette femme qui incarne les valeurs traditionnelles africaines.
Reine des podiums et princesse des rugos (habitat traditionnel burundais), Esther Kamatari est née en 1951 au Burundi. Son père n'est autre que le frère du roi burundais Mwambutsa IV.
L'assassinat de son père en 1964 et la fin, sur fond de violence, de la monarchie, l'a poussée à s'exiler en France où elle a poursuivi des études de droit, après l'Ecole nationale. Elle deviendra dans la capitale française le premier mannequin noir africain à participer à des défilés haute couture.
Au début des années 90, le Burundi vit des heures difficiles et est bientôt ravagé par une guerre civile. Les enfants et les femmes sont évidemment les premières victimes. C'est le début de l'engagement humanitaire de la princesse, qui se rend régulièrement dans son pays.
En 1995, elle lance l'association "Un enfant par Rugo", dont l'objectif était de trouver une famille d'accueil pour les petits burundais. Près de 500 orphelins ont ainsi retrouvé un cadre familial grâce à cette association qui compte près de 20.000 membres. |