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Le président du Congo Brazzaville Denis Sassou Nguesso
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Le gouvernement angolais et les séparatistes cabindais regroupés au sein du Forum cabindais pour le dialogue (FCD) ont entamé, jeudi à Brazzaville, des négociations sur le statut à attribuer à l'enclave de Cabinda, a- t-on constaté sur place dans la capitale congolaise.
"Nous apprécions favorablement cette bonne initiative de paix qui cadre ici avec la volonté générale de l'Union africaine qui oeuvre pour une Afrique pacifiée et unie", a déclaré, à l'ouverture des pourparlers, le ministre congolais de la Sécurité et l'Ordre public, le général Paul Mbot, qui a salué cette initiative prise par les deux parties, tout en se félicitant du choix porté sur la capitale de son pays pour en abriter la tenue.
A la tête de la délégation du gouvernement angolais, Virgilio Fontes Pereira, ministre de l'Administration du territoire, a affirmé que ces négociations "entrent dans le processus de la construction de la paix et la stabilité en République d'Angola, en particulier dans la région de Cabinda".
"La région du Cabinda a été ces derniers temps un point de perturbation et c'est une préoccupation du gouvernement angolais de pouvoir trouver un terrain d'entente pour pouvoir résoudre ce problème de la paix au niveau de la province du Cabinda", a-t-il dit.
Pour sa part, le chef de la délégation du FCD, le général Antonio Bento Bembe a exprimé sa gratitude aux gouvernants angolais et congolais, "qui ont permis, par leurs efforts, la tenue de ces négociations sur le 'statut spécial' du Cabinda qui reste un territoire angolais".
Les mouvements indépendantistes cabindais, actuellement regroupés au sein du FCD ont "définitivement renoncé à la lutte armée" et ne réclament plus l'indépendance de l'enclave, a-t-il dit.
Coincée entre la RD Congo et le Congo-Brazzaville, l'enclave du Cabinda, plus de 7.000 km2, n'a aucune frontière avec l'Angola. Ancien protectorat portugais, le territoire a été annexé par l'Angola peu après son indépendance en 1975.
La principale ressource du Cabinda est le pétrole dont la production représente 60% de la production totale angolaise. Le pétrole cabindais est exploité principalement par la compagnie américaine Chevron, suivi de Agip et Elf-Total-Fina.
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