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Louis Michel
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siporcuba.it |
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Le commissaire européen en charge du Développement et de l'Aide humanitaire, Louis Michel a condamné les atteintes à la liberté de la presse en RD Congo, en réaction à l'assassinat d'un journaliste congolais et à l'expulsion de l'envoyée spéciale de Radio France Internationale (RFI).
On rappelle qu'un journaliste congolais a été tué par des hommes armés à son domicile à Matete, un quartier de Kinshasa, alors que l'envoyée spéciale de RFI a été expulsée parce qu'elle a fait une correspondance avec son média avant d'avoir obtenu son accréditation officielle.
Louis Michel a tenu à souligner qu'il ne supporte aucun candidat à l'élection présidentielle en RD Congo, déclarant que "tout candidat est porteur d'espoir".
"Je supporte le peuple congolais qui a trop souffert des conflits successifs, a précisé le responsable européen, exprimant l'espoir que les élections vont bien se dérouler en RD Congo.
Pour sa part, M. Aldo Ajello, envoyé spécial de l'Union européenne pour la Région des Grands Lacs, a déclaré, devant la Commission du développement du Parlement européen, que les élections vont bien se dérouler, grâce notamment à l'appui apporté à la Mission des Nations unies au Congo (MONUC) par l'EUFOR RDC, la Force européenne de réaction rapide qui sera bientôt opérationnelle.
Le mandat de la Force européenne, d'une durée de 4 mois, doit se terminer "impérativement" le 30 novembre 2006, date fixée de la proclamation des résultats définitifs de l'élection présidentielle, en cas de second tour. Ce mandat ne pourra pas être prolongé, a ajouté M. Ajello, "la sécurité après les élections devant être assurée par les 17.000 casques bleus de l'ONU, en opération au Congo".
A la question d'un eurodéputé sur la viabilité des élections congolaises sachant que Etienne Tshisekedi n'y participe pas, M. Ajello a répondu que sur les 25 millions d'électeurs congolais enregistrés, il y a certainement des partisans d'Etienne Tshisekedi qui ont refusé de suivre le mot d'ordre de boycott lancé par le leader de l'UDPS.
Pour M. Ajello, la demande faite par Etienne Tshisekedi exigeant une réouverture des bureaux d'enrôlement des électeurs pour permettre à ses partisans de se faire enregistrer était inacceptable, estimant que la réouverture des ces bureaux aurait entraîné la prolongation "d'un an, au moins", de la période de transition, "ce qui juridiquement aurait entraîné une situation ingérable".
A une question sur la composition de l'EUFOR, M. Ajello a répondu que ce contingent est composé pour un tiers de soldats allemands, et encore pour un tiers de soldats français, le dernier tiers étant composé de troupes des 20 autres pays européens, précisant que la Turquie, pays candidat à l'Union européenne participe à l'EUFOR.
Il a indiqué que 2.500 soldats seront engagés dans le théâtre des opérations et que 750 autres constitueront une force de réserve stratégique basée en Europe et pouvant intervenir en moins de 24 heures sur le territoire congolais. |