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Le procureur général du TPIR attendu lundi au Rwanda |

Le procureur général du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) basé à Arusha, dans le nord de la Tanzanie, le Gambien Hassan Boubacar Jallow est attendu ce lundi à Kigali, pour une visite de trois jours au Rwanda où il devrait notamment discuter du transfert des dossiers des auteurs de génocide avec les hauts responsables de la justice, a appris la PANA de source judiciaire à Kigali.
Selon le procureur général de la République à Kigali, Martin Ngoga qui a révélé cette information au cours d'un entretien téléphonique avec la PANA, la visite de M. Jallow au Rwanda s'inscrit dans le cadre des discussions en cours pour permettre au TPIR de respecter la date de fin de son mandat imposée par le Conseil de sécurité, à savoir la fin des procès en première instance en décembre 2008 et en appel en 2010.
A cet égard, le bureau du procureur est actuellement en train d'enquêter sur plusieurs personnes qui n'ont pas encore été arrêtées ou mises en accusation. Le reste des dossiers concerne tous les suspects ayant été mis en accusation, mais que le tribunal tente toujours de localiser et d'appréhender.
"Dans la stratégie d'achèvement des travaux du TPIR, une trentaine d'affaires ont été déjà remises à la justice rwandaise, après des négociations entre les deux parties. Pour le moment, nous restons toujours en contact avec les officiels du tribunal pour convenir de certaines conditions, comme la détention des suspects, les conditions dans lesquelles les avocats de la défense travailleront ainsi que la sécurité des témoins", a déclaré M. Ngoga.
Il a assuré que les transferts auront lieu dans un bref délai, en cas de consensus sur la garantie, par le Rwanda, d'un environnement favorisant un procès libre et équitable. "Cette difficulté sera bientôt levée car le Rwanda est en train d'harmoniser sa législation conformément aux normes exigées par la justice internationale", a-t-il ajouté.
Le conseiller spécial du procureur de TPIR, Alex Obote Odora, a récemment déclaré à la PANA que la justice internationale mettra en place un suivi rigoureux pour s'assurer de la compétence des juridictions nationales des pays qui auront fait la demande des transferts.
"Le bureau du procureur continuera de surveiller ces procès, et de s'assurer que tout se passe dans les règles", a précisé le Dr Obote, estimant qu'au cas où il n'y a pas satisfaction de la conduite d'un procès, que ce soit dans le cas d'un transfert au Rwanda ou ailleurs, le tribunal a le droit absolu de le ramener à Arusha.
Depuis la création du TPIR au mois de mai 1996 par le Conseil de sécurité des Nations unies, seuls les procès de quelque 26 personnes accusées ont été menés à terme. |
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Kampala fait miroiter la possibilité d'un cesssez-le-feu à la LRA |

Au troisième jour, dimanche, des négociations de paix entre le gouvernement ougandais et les rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) à Juba, la capitale du Sud-Soudan, les négociateurs du gouvernement ont fait allusion à leur volonté d'observer un cessez-le-feu si les rebelles le demandent.
"Nous sommes prêts à observer un cessez-le-feu vis-à-vis des objectifs de la LRA à la fois en Ouganda et au Sud-Soudan si la délégation de la LRA le demande", a déclaré la vice-ministre de la Défense, Tuht Nakabirwa, dimanche à la presse à Kampala.
"Un cessez-le-feu est important pour la progression des négociations de paix. Il est parallèle à la récente amnistie offerte par le président (Yoweri Museveni) à la direction de la LRA", a-t-elle souligné.
Les discussions visent à mettre un terme à la guerre civile menée par les rebelles de la LRA de Joseph Kony pour renverser le régime de M. Museveni.
Le gouvernement du Sud-Soudan, où la LRA avait des bases pendant des années, joue le rôle de médiateur dans ces pourparlers qui se sont ouverts vendredi à Juba.
Par ailleurs, la LRA a tenu à préciser qu'elle acceptait de négocier non par faiblesse militaire mais par désir de faire la paix.
"Notre acceptation de mettre fin à la guerre grâce à des négociations de paix ne doit pas être confondue à de la faiblesse militaire", a précisé Martin Ojul, chef de l'équipe de négociation de paix de la LRA, dans une déclaration.
Ojul a décrit les pourparlers initiés, facilités et accueillis par le gouvernement du Sud-Soudan, le plus jeune du continent, comme "la meilleure opportunité jamais offerte".
"Jamais auparavant, il n'y a eu une telle opportunité comme celle-ci".
"Nous implorons le gouvernement ougandais de juger en son âme et conscience s'il est juste et raisonnable dans le traitement qu'il inflige au nord et à l'est du pays (l'Ouganda)", a déclaré Ojul dans un communiqué dont une copie a été remise à la PANA samedi depuis Juba.
Le chef du gouvernement hôte des négociations, Salva Kiir a, dans son discours d'ouverture, invité les deux parties à prendre cette opportunité avec sérieux car le monde les regarde avec intérêt.
"Montrez au monde que vous avez pris la bonne option et ne ménagez aucun effort dans la recherche de la paix", avait déclaré Salva Kiir, vendredi, lors de la cérémonie d'ouverture.
Par ailleurs, le chef de l'équipe ougandaise, le minitre de l'Intérieur, Ruhakana Rugunda, a promis d'être ouvert pour éviter toutes les suspicions qui avait détruit les tentatives précédentes.
"Nous oeuvrons pour une conclusion rapide, diligente et complète de ces efforts pour mettre fin aux souffrances du peuple du Sud- Soudan et du nord de l'ouganda" a observé Rugunda. |
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