
Le président ivoirien Laurent Gbagbo a fortement critiqué les troupes de mission de maintien de la paix des Nations-Unies en Côte d'Ivoire.
Il a en effet affirmé qu'ils étaient biaisés en en faveur des rebelles qui contrôlent le nord du pays depuis 2002.
Plus de 10 000 soldats, sous l'égide de la France ou des Nations-Unies surveillent une zone tampon entre le nord contrôlé par les rebelles et le sud contrôlé par le gouvernement.
Selon Laurent Gbagbo, les troupes de l'ONU mettaient du zèle à dénoncer les groupes pro-Gbgabo, mais restaient silencieux en ce qui concerne le désarmement des rebelles.
Le processus de désarment et d'identification doit en effet avoir lieu avant la tenue des élections programées pour octobre 2006 même si tout le monde doute déjà de la possibilité de leur tenue à cette date.
"Ce que les Nations-Unies doivent comprendre, c'est qu'elles sont là parceque nous le voulons bien" a encore déclaré Gbagbo à la radio. En début de mois, le gouvernement et les rebelles ont conclu un nouvel accord de paix afin de débloquer le processus de paix. Les patriotes par exemple doivent rendre leurs armes d'ici fin juillet.
Un programme visant à distribuer des cartes d'identité à quelques 3,5 millions de personnes a commencé samedi après deux jours de retard. |