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Hope Masters, Paul Wolfowitz, Andrew Young au sommet Leon Sullivan
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lefaso.net |
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Plusieurs chefs d'Etat africains ont pris part aux côtés de certaines personnalités du monde de l’économie, à la 7ème session du Sommet Sullivan.
"Les Sommets Sullivan permettent de développer le tourisme, de renforcer les relations entre la diaspora et le continent noir, de tisser des relations de partenariat entre les hommes d’affaires de la diaspora et ceux du continent ," a déclaré Hope Masters, fille du Pasteur Léon Sullivan et coprésidente de la Fondation du même nom, au cours d’une conférence de presse.
Elle constate que de nombreux Américains de la diaspora des Amériques et des Caraïbes ont découvert les chemins de l’Afrique, qui en touristes, qui à la recherche de partenariats, même si elle ne peut pour l’instant, chiffrer le montant des investissements. Le président Compaoré, dans son message au Sommet a mis l’accent sur les acquis politiques des Sommets Sullivan. La Croissance économique en Afrique et les opportunités d’affaires (AGOA), Le Millenium Challenge Account (MCA), l’allègement de la dette, les fonds contre le paludisme, la tuberculose, le VIH/ Sida....constituent selon le président du Faso, des acquis des Sommets Sullivan qui ont débuté à Abidjan en 1991.
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Sortir l’Afrique de la marginalisation |

Pour souligner la dimension politique de l’évènement, le ministre Youssouf Ouédraogo explique qu’il s’agit "d’un sommet sur les affaires" qui permet d’influer sur "la marche des affaires" et d’œuvrer à un rapprochement entre les Etats-Unis et l’Afrique.
"Construire des ponts entre l’Afrique et sa diaspora", "créer de nouvelles ententes", "mobiliser les communautés américaines contre l’afro-pessimisme et pour des partenariats", etc. ce sont là des termes qui sont régulièrement revenus dans les allocutions des chefs d’Etat au cours de la session consacrée à leurs messages. "Ce dont nous avons besoin, explique Abdoulaye Wade, ce sont les voies et moyens de renforcer notre coopération". Le diagnostic établi par lui, montre la marginalisation de l’Afrique avec 1% des investissements étrangers directs et moins de 2% du commerce international.
"Nous ne sommes pas pauvres, nous sommes riches, nous avons des richesses... " s’est écrié le président nigérien qui en appelle à des résultats concrets, à des partenariats plus sûrs, car selon lui "nous n’avons pas avancé depuis 15 ans ." Pour le président mauritanien, Ely Mohamed Ould Val, les potentialités et les opportunités, l’Afrique en regorge : ressources pétrolières et minérales, des compétences en nombre croissant , il appelle la diaspora africaine à prendre sa place et à jouer son rôle dans le développement du continent. Le président Obasanjo du Nigeria rappelle que "l’Afrique est un continent d’actualités", qui a besoin de créer des entreprises, d’avoir des ambitions pour arrêter la fuite des cerveaux et se mobiliser contre l’afro-pessimisme. Il a appelé les Etats à opérer des réformes pour plus de bonne gouvernance afin d’encourager les investissements internationaux. Seule l’Afrique, havre de paix, travailleuse, peut créer de nouvelles ententes et repositionner l’Afrique et sa diaspora dans la voie de la prospérité.
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Retour aux sources |

"Nous sommes revenus au bercail" dit Andrew Young, président du conseil d’administration de la Sullivan Foundation et ancien ambassadeur des Etats-Unis aux Nations unies ; "bienvenus à la maison", répond en écho, le président Olesegun Obasanjo du Nigeria ; "frères et sœurs" introduit les différents discours. L’esprit de retour de l’enfant prodigue a dominé le sommet des chefs d’Etat.
Pour le président Compaoré "deux nations se sont retrouvées (...) avançant ensemble frères et sœurs américains et qui se battent pour eux-mêmes et pour nous "
Hope Masters invite les Africains de la diaspora à visiter l’Afrique, à sortir des hôtels pour aller à la rencontre des populations, à vivre d’autres expériences culturelles, loin des recommandations de prudence des chancelleries. Un ancien Premier ministre jamaïcain rappelle que bientôt, sera célébré le bicentenaire de l’abolition de l’esclavage dans les Caraïbes.
Les Caribéens veulent marquer d’une pierre blanche, cet anniversaire. Ils veulent organiser un grand retour sur le continent noir. Il invite tous les Africains à se joindre aux Caribéens pour célébrer cet événement. Entonnant le “ one love ”, il est ovationné par une assemblée plutôt sélecte.
La prochaine communion entre frères et sœurs américains-africains et africains-africains est prévue pour se dérouler en Tanzanie. Le président Zakaria Kiwete a promis de faire de cette rencontre une fête inoubliable.
Tiergou P. DABIRE,
Envoyé spécial à Abuja
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Vu et entendu à Abuja |

Le président du Faso a reçu en audience le président de la Banque mondiale Paul Wolfowitz. Ce dernier a déclaré à sa sortie d’audience le 18 juillet qu’il est venu encourager le Burkina Faso pour son taux de croissance successif. Il a déclaré avoir encouragé le président du Faso à opérer les réformes nécessaires et à accroitre les ressources des secteurs sociaux, l’éducation notamment.
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Le président mauritanien, Ely Mohamed Ould Val est venu s’entretenir avec le président du Faso. Il estime que de tels sommets sont nécessaires (Sommet Sullivan), car ils permettent aux chefs d’Etat de se rencontrer, d’échanger sur les problèmes d’intérêt commun. Le président sénégalais a dit aux Nigérians que s’ils n’avaient pas besoin du président Olesegun Obasanjo en fin de mandat et dont la tentative de modifier la constitution a été rejetée, l’Afrique en avait besoin. Wade aurait-il déjà trouvé un successeur à Alpha Oumar Konaré à la tête de l’Union africaine ? C’est la question que beaucoup d’observateurs se sont posée.
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Yayi Boni , président du Bénin « sans la paix, on n'a plus le développement »
Les chefs d’Etat et de gouvernement ont estimé que le moment était venu de renforcer le processus de création de richesses et de partage.
Les messages sont centrés sur la nécessité de valoriser l’Afrique pour le bien-être des Africains.
Le sommet a permis le brassage avec nos frères qui, les statistiques le prouvent, investissent en Afrique ou travaillent à la promotion des investissements.
Il faut préparer les esprits et surtout, relever le défi du 21e siècle qui est de faire plus de croissance dans nos pays.
Naturellement, pour faire la croissance, il faut la paix ; sans la paix, on n’a plus de développement, plus d’esprit de cohésion, plus d’initiatives en termes de regroupement régional, plus de production, plus de richesse, plus de partage. C’est cela aujourd’hui, la préoccupation des chefs d’Etat et des peuples qu’ils représentent.
Sidwaya / Lefaso.net |
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