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Mort subite d'un prêtre après son témoignage devant le TPIR |

Un prêtre catholique rwandais, Emmanuel Gasana est décédé subitement mercredi dernier dans un couvent situé en plein centre de la capitale Kigali, au Rwanda, après un long séjour à Arusha (Tanzanie), où il comparaissait devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) en qualité de témoin à charge, a appris la PANA vendredi de source autorisée à Kigali.
Les analystes avertis à Kigali font état d'un probable empoisonnement comme cause de la mort de l'abbé Gasana, mais d'autres sources, s'appuyant sur les résultats d'une autopsie, indiquent que l'homme est mort d'une hémorragie cérébrale, ce qui a été confirmée par une source hospitalière à Nairobi, au Kenya, où le malade avait été transféré.
On rappelle qu'à son retour d'Arusha (Tanzanie), l'abbé Gasana avait toujours manifesté un état de choc et de traumatisme suite notamment aux propos mensongers et aux humiliations faites aux témoins à charge par la défense des accusés lors de son audition devant le tribunal.
Depuis longtemps, suite à un mauvais traitement des témoins à charge devant la barre, les relations entre, d'une part les autorités rwandaises et les associations plaidant pour la cause des rescapés du génocide, et le TPIR d'autre part, étaient devenues de plus en plus tendues. |
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Mort de soif de trois bergers mauritaniens dans le désert |

Mauritanie (PANA) , Les corps sans vie de trois bergers mauritaniens ont été retrouvés dans le désert de la région d'Akjoujt, au nord de Nouakchott, a rapporté dans son édition de vendredi le quotidien Authentique.
Selon le journal, les trois hommes, qui avaient quitté leurs différents campements à la recherche de troupeaux égarés, étaient portés disparus depuis une quinzaine de jours, mais aucune opération de recherche visant à les retrouver n'avait été lancée.
L'absence de réaction visant à retrouver les 3 hommes, dont les corps ont été trouvés en trois endroits différents, s'explique par le fait que "les bergers sont capables de passer plusieurs jours à errer dans le désert avant de reprendre le chemin du retour", ajoute le quotidien de Nouakchott.
La mort des trois hommes intervient dans un contexte climatique marqué par une forte canicule, le thermomètre ayant grimpé jusqu'à 48 degrés dans certaines localités de la région théâtre du drame, indique-t-on de sources concordantes.
Suite à cet incident, les services nationaux de gendarmerie ont appelé les populations de la région à limiter leurs déplacements au strict minimum nécessaire en attendant une éventuelle baisse du thermomètre. |
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