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Condoleezza Rice et Kofi Annan à Rome
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Le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans le conflit qui oppose actuellement Israël et le Hezbollah avec pour conséquences plus de 400 victimes civiles au Liban bombardé depuis plus de deux semaines maintenant.
Selon Kofi Annan, Israël doit cesser les bombardements au Liban, les opérations terrestres et le blocus des ports libanais alors que le Hezbollah doit cesser les tirs de roquettes visant délibérement les civils israéliens.
Le premier ministre israélien Ehoud Olmert a fait part de sa "tristesse" suite à la bavure de l'armée israélienne qui a tué quatre observateurs de l'ONU lors d'un bombardement. Kofi Annan s'était dit "choqué" évoquant même une agression délibérée de la part des israéliens, ce qui a été démenti par les servicesd de communication d'Ehoud Olmert.
L'ambassadeur d'Israël aux Nations-Unies Danny Gillerman s'est déclaré choqué et surpris par les "commentaires agressifs" de Kofi Annan insinuant que les observateurs de l'ONU avaient été délibérément visés. Il a également qualifié les affirmations de Kofi Annan de "prématurées et d'erronées."
Côté français, Jacques Chirac qui était un grand ami de feu Rafik Hariri, ex-premier ministre du Liban, a proposé la mise en oeuvre d'une force d'interposition "conditionnée par un accord politique présupposant un "cessez-le-feu".
Par ailleurs lors d'opérations au sol, l'armée israélienne aurait perdu entre neuf et treize hommes, dans le village de Bint Djbeil, surpris par l'attaque d'hommes du Hezbollah. Ce village est un objectif majeur des israéliens qui estiment que sa chute est une affaire de "quelques heures" malgré la résistance du Hezbollah. |