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Près de 500 anciens employés de la Cameroon Tea Estate en grève |

Près de 500 anciens employés de la Cameroon Development Corporation (CDC), transférés à la Cameroon Tea Estate (CTE) à Buea après la privatisation, en octobre 2003, de cette branche spécialisée dans la production du thé, font un sit-in depuis mercredi 26 juillet au siège de la CDC, à Bota, dans la province du Sud-Ouest.
Ils ont parcouru à pied les 34 km qui séparent les villes de Buea et de Limbe, munis de matelas, de sacs, d'ustensiles de cuisine et de vivres, et ont transformé les couloirs de la CDC en dortoir, a constaté sur place un correspondant de la PANA.
Les revendications ainsi que des propositions des grévistes sont contenues dans un mémorandum de 77 pages remis au gouverneur de la province du Sud-Ouest, Louis Eyeya Zanga, dont la médiation ainsi que celle du directeur général de la CDC, Henry Njalla Quan, ont échoué.
Ils réclament, entre autres, plusieurs mois d'arriérés de salaire et de droits divers estimés à 2,2 milliards de F CFA. Ils ont refusé les 88 millions qui leur ont été proposés la semaine dernière, arguant qu'ils n'ont pas été associés au calcul de leurs droits et que tous leurs camarades n'y sont pas pris en compte.
"Prendre une partie de nos droits, c'est enterrer le reste. En plus, en proposant de ne payer que les employés permanents, on cherche à nous diviser. Nous sommes solidaires entre nous: permanents, temporaires, licenciés ou retraités volontaires. Nos problèmes doivent être résolus globalement", a confié à la PANA leur porte- parole, Blasius Mosoke Mosoke.
Après six jours de sit-in, les grévistes n'entendent pas capituler. "Nous allons rester ici jusqu'à ce que nos droits soient payés en intégralité", avertit M. Mosoke, accusant la direction de la CDC de les avoir reversés à la CTE alors que cette branche était privatisée.
"C'est la CDC qui nous a vendus à la CTE. Puisque les choses ne marchent pas comme nous voulons, nous avons trouvé mieux de revenir auprès des responsables de la CDC pour exprimer notre mécontentement", explique leur porte-parole pour justifier leur présence à la direction de la CDC.
Les manifestants menacent de recourir à la violence si la police ou la gendarmerie venait à les chasser, mais pour l'heure, aucune destruction n'est enregistrée.
Cette grève intervient quelques semaines seulement après la mort du directeur général de la CTE, Alamine Mahamat, retrouvé calciné dans son véhicule sur la route de Limbe. Les circonstances de cette mort n'ont toujours pas été élucidées. |
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Plaidoyer pour l'allaitement maternel au Cameroun |

Le ministre camerounais de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, a plaidé mardi à Yaoundé pour l'allaitement maternel, mettant en garde contre l'utilisation du lait de substitution à l'occasion du lancement des activités de la 15ème semaine mondiale de l'allaitement maternel.
Le ministre a invité les Camerounaises à allaiter leurs enfants exclusivement au sein jusqu'à six mois puis après de leur donner une alimentation diversifiée de qualité couplée à l'allaitement maternel pendant au moins deux ans.
Selon lui, la non-pratique de l'allaitement maternel, qui assure dès la naissance le bon état nutritionnel du nourrisson et le protège contre de nombreuses infections, est responsable de 29% de décès des enfants de moins d'un an au Cameroun.
Le ministre a assuré que des stratégies seront mises en oeuvre par le gouvernement pour combattre les freins à l'allaitement maternel en vue de réduire la malnutrition qui touche 57% d'enfants de six à 12 mois et surtout, sauver, à l'horizon 2011, la vie de plus 128.000 enfants de moins d'un an.
Il s'agit principalement de la mise sur pied d'une législation favorable à l'allaitement maternel, la formation de base continue des institutions et communautés sur les bonnes pratiques de l'allaitement maternel et le sevrage, et enfin le soutien aux initiatives "hôpitaux et communautés amis des bébés".
Pour sa part la représentante de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au Cameroun, Mme Hélène Mambu Ma Disu, a déploré les pratiques commerciales qui tentent de dénigrer le lait maternel pour promouvoir le lait de substitution qui augmente les risques d'infection des bébés.
Selon elle, le code international de commercialisation des substituts du lait maternel, adopté il y a 25 ans par l'OMS, n'est respecté que dans 72% des 192 pays l'ayant adopté.
"Pire, les gouvernements organisent peu de campagnes d'information sur ce code pendant que sa mise en oeuvre se heurte continuellement au génie insidieux des multinationales de l'alimentation qui exploitent les moindres failles des législations souvent trop vagues", a-t-elle dit.
On rappelle que ce code interdit toute publicité concernant les laits pour bébés, tétines et biberons et exige un étiquetage montrant la supériorité de l'allaitement maternel par rapport à celui de substitution.
La célébration proprement dite de la 15ème édition de la semaine mondiale de l'allaitement maternel aura lieu le 7 août prochain sur le thème "le code de commercialisation des substituts du lait maternel : 25 ans au service de la promotion et de la protection de l'allaitement". |
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