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Nicolas Sarkozy a accusé des associations de défense des sans-papiers de faire preuve de "démagogie et d'irresponsabilité" mardi 15 août sur la chaîne de télévision France 2. "J'entends un certain nombre de gens qui disent 'c'est de la déportation', c'est très choquant à l'endroit de tous ceux qui ont connu des membres de leur famille qui ont été déportés", a-t-il continué.
Pour Nicolas Sarkozy, toutes les personnes dont le dossier a été rejeté ont "vocation à retourner dans leur pays d'origine" : "Si on ne quitte pas la France, si dans un contrôle par des gendarmes ou par des policiers on est arrêté, on sera raccompagné chez soi, c'est la règle".
Plus de 30 000 personnes au lieu des 20 000 attendues ont déposé un dossier de régularisation. Les régularisations seront effectuées sur la base de consignes données par le ministre de l'intérieur dans une circulaire datée du 13 juin.
Faisant preuve d'un peu de démagogie, Nicolas Sarkozy a déclaré que les régularisations en 1997 par le gouvernement Jospin de 80 000 personnes avaient "envoyé un signal au reste du monde disant que tout le monde pouvait venir en France". Pour le ministre français de l'intérieur, la crise des banlieues de novembre 2005 traduit un déficit d'intégration résultat d'une politique d'immigration mal maîtrisée.
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