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Départs massifs des Nigérians du Cameroun |

Plus de 3.000 Nigérians sur les 4.000.000 officiellement recensés au Cameroun, selon les statistiques du consulat général du Nigeria à Douala, ont quitté lundi la capitale économique du Cameroun à bord du bateau "Angel Gabrial" vers 21 heures locales (20 heures GMT), pour la ville portuaire de Calabar, au Nigeria, a constaté sur place la PANA.
Il s'agit du deuxième contingent en deux jours et le troisième en un an.
Selon le vice-consul du Nigeria, Wilfred Ndu Obimah, un autre contingent d'environ 3.000 hommes, femmes et enfants est parti dimanche dernier par Limbe, dans la province anglophone camerounaise du Sud-Ouest, après celui de 2005.
Deux autres départs sont annoncés jeudi et samedi prochains à Douala.
Selon le consul général du Nigeria à Douala, Gordon Harry Bristol, cette opération répond à une politique du gouvernement d'Abuja qui a élaboré, en 2004, un programme de rapatriement volontaire en faveur de ses citoyens vivant au Cameroun, mais qui n'auraient pas les moyens de payer le voyage pour rentrer au bercail.
Les autorités locales nigérianes évoquent, entre autres raisons de ce retour au pays natal de leurs compatriotes, la revalorisation des frais de la carte de séjour au Cameroun, qui sont passés de 80.000 FCFA en 2003 à 120.000 FCFA aujourd'hui, soit une augmentation d'environ 40 pc en valeur relative.
Ces départs massifs interviennent une semaine après la cession par le Nigeria au Cameroun de la presqu'île de Bakassi au terme d'une longue procédure devant la Cour internationale de justice (CIJ) de la Haye. |
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144.000 hectares de forêt érigés en parc national au Cameroun |

Quelque 144.000 hectares de forêt vont être érigés en parc national dans la localité de Ebo, dans la province du Littoral, dont dépend Douala, la capitale économique du Cameroun, a appris la PANA lundi, à l'issue d'une réunion présidée le même jour par le gouverneur de la province Gounoko Haounaye.
L'érection du parc dans cette forêt qui se caractérise par sa densité et la diversité de ses richesses tant fauniques que floristiques, vise à développer l'écotourisme et à conserver les chimpanzés, les gorilles, les éléphants et autres mammifères rares et en voie de disparition au Cameroun.
Il s'agit d'un projet gouvernemental visant à classer ce massif dans le domaine forestier permanent de la République du Cameroun dont le dessein, dans ce domaine précis, est de consacrer 30% du territoire national à la constitution de réserves forestières et d'aires protégées représentatives des différents écosystèmes présents sur le triangle national, a expliqué le gouverneur.
On rappelle que le Cameroun est signataire des Conventions en matière de diversité biologique et sur le commerce international des espèces en voie disparition.
Le Cameroun est également engagé avec d'autres pays de la sous- région, dans la conservation du bassin du Congo conformément aux déclarations de Yaoundé, en 1999 et de Brazzaville, en 2005.
La création de ce parc national suscite déjà des grincements de dents au sein des populations dépossédées de leurs terres. |
Un parti critique la politique des frontières du Cameroun |

Le Mouvement pour la libération et le développement du Cameroun (MLDC, opposition) a sévèrement critiqué à Yaoundé, la politique des frontières menée par le Cameroun, fustigeant notamment "le laxisme" des gouvernements successifs du régime du président Paul Biya dans l'aménagement et la surveillance de ses frontières.
S'exprimant à l'issue d'une réunion du comité directeur de son parti au cours du week-end, le président du MLDC, Marcel Yondo, a relevé en particulier "la carence" d'infrastructures sociales - écoles et dispensaires- dans les villes frontalières héritées de la colonisation, et appelé à "une politique étrangère de présence" afin d'éviter d'autres Bakassi.
Il a, par ailleurs, déploré que la Commission nationale des frontières créée en 1985 pour gérer cette question ne soit pas opérante.
Cette prise de position du MLDC intervient au lendemain de la cession, par le Nigeria, de la presqu'île de Bakassi au Cameroun après une longue procédure devant la Cour internationale de justice (CIJ) de la Haye. |
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