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La mortalité infantile pourrait être diminuée
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unic.org.dz |
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Le Bureau régional Afrique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, mardi, une stratégie visant à optimiser la survie, la croissance et le développement de l'enfant africain qui devrait à terme, réduire la mortalité des enfants âgés de moins de cinq ans.
La mortalité infantile en Afrique est actuellement de 4,6 millions par an.
D'après l'OMS, les infections sont la principale cause de la mortalité infantile en Afrique.
Environ 70% des décès d'enfants dans la région sont imputables à des causes évitables, dont les infections respiratoires aiguës, la diarrhée, la rougeole, la malnutrition et les conditions néonatales telles que la suffocation, la naissance prématurée et le faible poids à la naissance.
Environ 63% de la mortalité infantile, soutient l'OMS, pourraient être évités si des interventions abordables étaient mises en place.
L'objectif de la stratégie, qui doit être débattue mercredi lors de la 56ème réunion du Comité régional de l'OMS/Afrique en cours à Addis-Abeba, Ethiopie, est d'accélérer la réduction de la mortalité néonatale et infantile conformément aux Objectifs de développement pour le millénaire (ODM) fixés par l'ONU qui pour l'horizon 2015.
En vue d'atteindre les ODM, la région doit accroître son taux de réduction de la mortalité annuelle de 8,2% par an pour réaliser l'objectif lié à la stratégie de survie des enfants.
Dans sa stratégie, l'OMS recommande comme package d'interventions essentielles, la promotion des soins aux nouveaux-nés, l'alimentation des bébés et des jeunes enfants, l'administration de vermifuge, la prévention contre le paludisme en utilisant des moustiquaires imprégnés et un traitement de prévention régulier.
Les autres interventions essentielles proposées sont la vaccination de la mère et de l'enfant, la prévention de la transmission mère-enfant du VIH et la prise en charge des maladies infantiles communes.
Dans son document de stratégie, l'OMS présente les différentes approches permettant d'assurer la survie de l'enfant, en préconisant l'harmonisation des objectifs et programmes pour la survie de l'enfant, l'octroi de moyens aux familles et communautés, l'élaboration de partenariats opérationnels, et la mobilisation des ressources à tous les niveaux afin de renforcer les interventions ayant fait leurs preuves.
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