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Ange Patassé condamné à 20 ans de travaux forcés |

La Cour criminelle de Bangui a condamné mardi par contumace, l'ancien président Ange Félix Patassé et trois de ses anciens collaborateurs à 20 ans de travaux forcés pour détournement de deniers publics estimés à 70 milliards de FCFA et pour usage de faux.
Il doit également payer six millions de FCFA d'amende et verser solidairement avec son ancien associé français, Louis Sanchez, cinq milliards de FCFA de dommages et intérêts à l'Etat centrafricain pour les préjudices relatifs à la constitution de sociétés fictives.
La Cour a aussi condamné l'ancien ministre délégué aux Finances, Lazare Dokoula, à 20 ans de travaux forcés pour avoir détourné 15 millions de FCFA du Trésor public qu'il devra rembourser intégralement et verser 2,5 millions de FCFA de dommages et intérêts à l'Etat centrafricain pour les préjudices subis.
M. Patassé, Louis Sanchez et un ancien conseiller à la présidence de la République, Michel Bangué Tandet, sont, par ailleurs, accusés d'avoir détourné 60.000 tonnes de carburant offertes par la Libye et trois milliards de FCFA provenant d'un prêt libyen.
La justice centrafricaine reproche en outre à l'ancien président et à M. Sanchez d'avoir fabriqué de faux documents pour la création de sociétés fictives qui n'ont jamais payé d'impôts à l'Etat.
Le procès du président Patassé et de ses trois complices a été ouvert le 7 août, rappelle-t-on. |
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Le gouvernement guinéen rejette l'idée d'une conférence nationale |

Le ministre guinéen des Affaires intérieures et porte-parole du gouvernement, Moussa Solano, a rejeté mardi à Conakry, toute idée d'une conférence nationale comme le souhaitent certaines organisations de la société civile.
S'exprimant au cours d'un point de presse, il a déclaré que le dialogue politique est le meilleur moyen de sortir de l'impasse, estimant que les discussions doivent porter sur les solutions à proposer pour améliorer le processus électoral, consolider l'unité nationale et assurer le respect des droits de l'homme.
Depuis le 23 août, une commission paritaire de 24 membres, dont 12 de la majorité et 12 de l'opposition, débattent de certaines questions dans la perspective des élections législatives de juin 2007.
"Ce dialogue politique est bien structuré. Nous n'avons pas besoin de conférence nationale en Guinée. Evitons d'abîmer notre pays comme les autres (pays) qui furent les premiers à organiser les conférences nationales", a dit le ministre.
Les conclusions de la commission paritaire seront remises à un conseil inter-ministériel qui prendra les décisions sur les différentes propositions de la classe politique.
Le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), dirigé par Alpha Condé, considéré comme le plus important parti de l'opposition, ne participe pas au dialogue politique, estimant qu'il sera sans issue. |
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