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Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy
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Au lendemain de l'expulsion du Jeff Babatundé Shittu vers le Nigeria, et alors que les vacances se terminent et que la rentrée des classes approche, Dominique de Villepin essaye de faire entendre sa voix sur le dossier de l'immigration dominé médiatiquement par l'omniprésent Nicolas Sarkozy.
Le premier ministre français a déclaré qu'il n'y aurait pas de régularisation massive :
"Nous avons fixé une règle: il n'y aura pas dans notre pays de régularisation massive", a t-il dit lors de sa conférence de presse mensuelle effectuée dans la ville de Troyes. "Nous avons le souci d'apporter une réponse au cas par cas", a-t-il encore précisé, alors que près de 30.000 demandes de régularisation ont été déposées en préfecture par des parents d'enfants sans-papiers scolarisés en France.
"Nous avons vu dans le passé, et dans d'autres pays étrangers voisins, les conséquences de ces régularisations et les appels d'air qui sont ainsi créés à partir d'un certain nombre de filières mafieuses", a encore ajouté Dominique de Villepin.
Pour Gilles de Robien, ministre de l'éducation nationale, qui renchérissait aux propos de Dominique de Villepin "le gouvernement fait appliquer la loi de la République".
Mercredi, Jeff Babatundé Shittu, un jeune Nigérian de 19 ans qui préparait à Paris un diplôme professionnel, a été renvoyé vers Lagos, malgré la mobilisation autour de lui. Arno Klarsfeld, médiateur dans ce dossier, avait un temps soutenu le jeune homme (qui disait être menancé au Nigeria) avant de juger que son expulsion était finalement possible.
Dans ce même dossier, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il assumait l'expulsion du jeune garçon : "Je vois qu'il y a eu quelques manifestations pour un jeune Nigérian dont j'ai assumé la décision de le renvoyer à Lagos hier", a déclaré le ministre de l'Intérieur français jeudi.
"Il avait menti, c'est pas parce qu'on a 19 ans, qu'on est au lycée, qu'on a menti et qu'on n'a pas de papiers, que la solution du ministre de l'Intérieur doit consister à dire 'on régularise, on ferme les yeux!'", a t-il conclu. |