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À la rencontre de la diva haïtienne du jazz, Ginou Oriol
04/09/2006
 

« Yoyo, se yon bon gason. Li vann vyann nan tout mache anba… » C’est la voix de la diva haïtienne du jazz. Notre plus récent rendez-vous avec elle remonte au 8 avril dernier dans les jardins de l’Institut français d’Haïti (IFH), à l’occasion du festival féminin « Culture Elles ». Elle vient de participer également à la première édition du festival de jazz haïtien à Miami, le dimanche 2 juillet écoulé. Il s'agit de Ginou Oriol. Une mordue du jazz.
 
Par Marie Ludie Monfort
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Ginou Oriol (droite) et la journaliste Marie Ludie Monfort (gauche)  
Ginou Oriol (droite) et la journaliste Marie Ludie Monfort (gauche)
 

Calme, modeste, sympathique, Ginou, nous a parlé de son enfance, de sa musique, de sa vie aux États-Unis et de ses projets. Née à Chicago de parents haïtiens, ces derniers l’envoient en Haïti à l'âge de dix mois, plus précisément au Cap-Haïtien où elle passe cinq ans aux cotés de sa tante et de ses cousines. Aujourd’hui, les souvenirs qu’elle garde de ces cinq années passées en Haïti sont merveilleux. Elle a accepté volontiers d’en partager quelques uns avec nous. Elle se souvient de sa maison au bord de mer au Cap-Haïtien, de l’arôme du café, de ses peccadilles enfantines. Elle se réjouit encore lorsqu’elle se rappelle qu’à l’âge de 5 ans, sa cousine et elle avaient basculé en mer tous les poissons que de pauvres pêcheurs avaient peine à recueillir, pour se venger d’eux, d’avoir été grondées par son oncle pour avoir été trop près de la mer. « M pa kache di w. Tonton m te fwete nou jou sa a », se rapelle-t-elle.

Lorsqu’elle était enfant, ce qui l’avait surtout marquée, c’étaient les sons. « Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours été intriguée par les sons. À l’âge de trois ans, j’écoutais attentivement les gens qui chantaient de loin ainsi que le chant des oiseaux. »

Ses seules vraies passions : les animaux et la musique. La première voix féminine qui réveillera en elle ses talents de chanteuse, c’est celle de Marta Jean-Claude à travers la chanson Kouzen. C’est ce qui explique également son penchant pour la musique folklorique haïtienne. Quant à son attachement pour le jazz, il vient de ses parents qui jouaient chaque soir un disque de jazz surtout les compositions des Noirs américains. Le konpa ne la laisse pas non plus indifférente. Même quand elle lui reproche le manque de dynamisme qui caractérise ce rythme musical. De temps en temps, elle va danser au bal que donnent des groupes konpa haïtiens à Miami. Djakout Mizik, Nu Look, System Band, Tabou Combo, Skah Shah sont ses groupes préférés.

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Sa musique et sa vie aux États-Unis
Ginou Oriol  
Ginou Oriol
 

Le livre de la vie de Ginou est composé principalement de deux grands chapitres : musique et cosmétologie. Toute jeune, elle a fait partie des groupes de chorale. Elle a travaillé aussi dans plusieurs compagnies de disque, après ses études universitaires. Elle a travaillé de concert avec la vedette américaine Stevie Wonder. Un homme, qu’elle qualifie de très humble. Ginou a chanté avec Manno Charlemagne à Tap Tap, le restaurant de Miami. La principale raison qui l’a motivée à travailler dans des compagnies de disque, selon ses confidences, c’était pour arriver à connaître le fonctionnement de ce secteur aux États-Unis. Elle a fini par conclure que réussir dans la musique aux États-Unis est une question de chance et de relations. En outre, reconnaît-t-elle, il faut être bien organisé. Par exemple, les latino-américains forment la minorité la plus forte à Miami. Ils s’organisent et leur musique trouve un grand marché. Ce qui n’est pas le cas pour le konpa qui n’a pas d’institutions assurant sa promotion aux États-Unis. » Par ailleurs, Ginou est aussi esthéticienne. Elle est co-propriétaire du salon de beauté Lescapade Spa and Salon qui se trouve à Fort Lauderdale, au Sud de Floride non loin de Miami où elle vit depuis 5 ans.

Toutefois, elle compte déposer ses trousses de maquillage pour s’adonner complètement au micro, car sa vraie passion demeure la musique. Le jazz, particulièrement. Selon elle, cette musique pas trop commune est très recherchée de nos jours. Elle a déjà publié en 1998 son premier album intitulé « Under a spell ». Pour elle, la chanson représente un espace d’évasion. Pour se libérer de tout.

Ses projets

Ginou s’apprête à sortir deux albums solo : un en créole qui comportera environ 9 à 10 morceaux de musique traditionnelle pour rendre hommage à Lumane Casimir et à Marta Jean-Claude ; un autre en anglais qui sera composé de pur jazz. Ginou aimerait bien retourner en Haïti pour y vivre. Mais, l’état actuel du pays l’inquiète grandement. « Le pays a vraiment changé. L’innocence n’y est plus. », constate-t-elle. Toutefois, elle est très attachée à Haïti. Quand c’est possible, pendant les vacances d’été, elle y revient.

       
Mots-clés
haïti   jazz   
 
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