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Conseils santé
04/09/2006
 

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Par Destination Santé
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Casser les prix des médicaments dans les pays en développement. C’est l’objectif d’UNITAID, le nouveau mécanisme d’achat financé principalement par une taxe sur les billets d’avion chère au Président Chirac. Entrée en vigueur : 1er juillet.
Le constat est accablant : VIH-SIDA, paludisme, tuberculose... Faute d’accès aux médicaments dont le coût est trop élevé, ces trois maladies ravagent les populations du Sud. Une situation inacceptable pour les quatorze pays qui se sont engagés à soutenir UNITAID (ou pour les francophones FIAM, pour Facilité internationale pour l’achat de Médicaments), aux côtés du Brésil, du Chili, de la France et de la Norvège, initiateurs de l’opération. Vingt-six autres Etats ont également donné un accord de principe.

Cette nouvelle contribution internationale de solidarité a été lancée hier au Quai d’Orsay par le ministre français des Affaires étrangères. Sur tout vol intérieur à l’Union européenne au départ d’un pays soutenant l’initiative, chaque passager paiera désormais 1 euro en classe économique, et 10 euros en première classe. Pour les vols à destination de pays hors UE, la taxe s’élèvera respectivement à 4 euros et 40 euros. Une question reste sans réponse : celle de savoir si ces montants correspondent à des vols aller-retour ou aller simple.

Les fonds ainsi récoltés sont estimés à 782 millions d’euros par an. Dont 195 à 234 millions versés par la France. UNITAID s’appuiera sur les structures de l’Organisation mondiale de la Santé et d’autres organisations onusiennes.

http://www.destinationsante.com/article.cfm?ContentID=15216


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Pas de coup de chaleur pour les médicaments!

C’est même l’ennemi numéro un des médicaments. Et avec les températures estivales, ce n’est pas évident de les transporter sans prendre le risque de les détériorer. Voici donc quelques conseils pour bien les conserver et éviter les mauvaises surprises.
Quand aucune condition de conservation n’est indiquée sur la boîte, pas besoin de précautions particulières. Le produit est considéré comme stable. Son transport doit alors répondre au bon sens… ce qui ne signifie pas que vous pouvez le laisser « cuire » au soleil sur la banquette de votre voiture. Et n’oubliez pas que la température à l’intérieur de la boîte à gants peut atteindre des sommets !

En règle générale, veillez à ce que les médicaments restent toujours à l’ombre, et dans leur emballage d’origine. Jamais au soleil donc. Spécialement conçu à cet effet, l’emballage protège de l’air et de l’humidité. Un point important, quand l’on sait qu’au Liban par exemple, l’humidité de l’air peut certains jours dépasser les 90%...

Pour les médicaments qui nécessitent une conservation entre +2 et +8°C, c’est une tout autre affaire. Placés dans le réfrigérateur, ils craignent les changements de température. Prudence donc lorsque vous partez en vacances. Ces produits sont fragiles. Une fois sortis du frigo, il est important de les utiliser rapidement. Vous ne pouvez pas ? Alors munissez-vous d’un emballage isotherme ou réfrigéré. Mais encore une fois, cela n’autorise pas une exposition au soleil. Les dangers sont réels. Au mieux, c’est l’efficacité de votre traitement qui serait remise en cause. Mais au pire le produit pourrait carrément se transformer en poison !

http://www.destinationsante.com/article.cfm?ContentID=15252



La respiration se dévoile...

Quoi de plus naturel que de respirer. Pourtant ce simple geste mécanique cache un processus à la base de la vie. A chaque inspiration, l’air pénètre par la bouche ou le nez, direction les poumons, lieu où l’oxygène passe dans le sang.

Mais tout commence dehors, dans l’air qui nous entoure. Composé de nombreux gaz il en renferme un qui est fondamental pour notre respiration. C’est l’oxygène, qu’on désigne par son symbole chimique, O2. Quand nous inspirons, il entre dans notre corps pour un voyage complexe au terme duquel il va oxygéner notre sang. Un échange gazeux qui est à la base même de la vie. Accrochez-vous, le voyage commence !

Une fois franchies ses portes d’entrée – la bouche et le nez -, l’air entame sa descente. Il dévale dans l’ordre la trachée, les bronches, les bronchioles pour enfin se garer à l’intérieur de nos poumons, dans les alvéoles. Ce sont elles qui permettent le passage de l’oxygène dans le sang. Leur « truc » ? Des vaisseaux sanguins extrêmement petits et minces – les vaisseaux capillaires – que l’oxygène traverse sans aucun problème. Une fois dans le sang, place aux globules rouges ! D’infatigables ouvriers qui vont transporter le précieux chargement dans tout le corps.

Et à l’inverse, une fois l’oxygène libéré, les mêmes globules rouges s’emparent du gaz carbonique, le CO2, que notre corps rejette continuellement. Une simple expiration et c’est fini. Le CO2 est expulsé… et tout peut recommencer pour 26 000 autres cycles inspiration-expiration, jusqu’au prochain jour.

http://www.destinationsante.com/article.cfm?ContentID=15286


Ulcère de Buruli, traitez vite et bien !

Comme la tuberculose et la lèpre, l’ulcère de Buruli est du à une mycobactérie, Mycobacterium ulcerans. C’est sans doute la moins connue et la plus mal comprise de ces trois maladies. Pourtant ses conséquences sont tout aussi effroyables…
Cette affection qui a émergé dans les années 1980, détruit la peau et les tissus sous-cutanés. Et elle entraîne ainsi de graves déformations. Or plus de deux cas sur trois concernent des enfants de moins de 15 ans ! Ce qui rend le spectacle de ces malades d’autant plus difficile à supporter.

Il sévit dans une trentaine de pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et du Pacifique occidental. Le plus souvent dans des régions marécageuses. Son mode de transmission reste à élucider. L’ulcère de Buruli débute par un gonflement indolore au niveau de la peau. Un nodule contenant des mycobactéries apparaît ensuite. A ce stade, le traitement est relativement simple. Une fois le nodule ôté, quelques points de suture permettent de refermer la plaie. Mais si rien n’est fait, les conséquences physiques - et donc psychologiques et sociales - sont dramatiques.

Mycobacterium ulcerans produit une toxine qui détruit les tissus et inhibe le système immunitaire. Son travail de destruction massive peut même aller jusqu’à l’os ! Curieusement, l’ulcère de Buruli est peu douloureux. Ce qui explique en partie pourquoi les malades ne cherchent pas rapidement à se faire traiter. Aujourd’hui, les campagnes d’éducation sanitaire s’attachent principalement à sensibiliser le public au fait qu’un traitement médical est de loin préférable aux remèdes traditionnels…

http://www.destinationsante.com/article.cfm?ContentID=15300


L’aspirine, c’est avant tout un médicament …

Efficace contre la douleur et la fièvre, elle est pratiquement universellement indiquée pour soigner les maux de têtes, les douleurs musculaires et dentaires. Mais son utilisation est rarement encadrée par des professionnels de santé.
Et trop souvent, les pharmaciens ne prennent pas la peine de lire les contre-indications au client. Beaucoup d’aspirines sont aussi vendues dans des officines informelles, tenues par des vendeurs non diplômés. Or l’aspirine est un médicament. Et comme avec tous les médicaments, il faut être vigilant.

Qu’on la croque, qu’on la dilue ou qu’on la boive quand elle est effervescente, il est tout d’abord primordial de respecter les doses prescrites. Laissez passer au moins quatre heures entre deux prises d’aspirine. Tout excès peut provoquer des maux de têtes, des bourdonnements d’oreilles, une baisse de l’audition, des saignements du nez et plus grave, des problèmes digestifs comme un ulcère de l’estomac ou des réactions allergiques.

N’oubliez pas non plus que dans certains cas, l’aspirine peut être contre-indiquée. Les nouveau-nés la supportent mal. Les médicaments à base de paracétamol leur conviennent mieux. Il en va de même pour les femmes enceintes et celles qui allaitent. Chez les asthmatiques et les personnes qui souffrent de goutte enfin, l’aspirine peut provoquer des crises graves. Son utilisation est de même, formellement interdite en cas d’ulcère de l’estomac et d’hémophilie.

http://www.destinationsante.com/article.cfm?ContentID=15306


L’otite : le plus souvent d’origine bactérienne

Les mamans qui ont eut plusieurs enfants connaissent bien les symptômes de l’otite. L’enfant se tire ou se frotte les oreilles, il est particulièrement irritable et n’arrive pas à dormir…
Or s’il existe plusieurs formes d’otites, la majorité des enfants de moins de trois ans souffrent de ce que l’on appelle une otite moyenne. C’est-à-dire qu’ils ont du pus à l'intérieur de la cavité où se trouve le tympan.

Ces otites sont en général d’origine bactérienne. Selon l’âge, il peut s’agir de staphylocoques, de streptocoques ou de pneumocoques. Mais toutes ces bactéries ne sortent pas de nulle part ! Elles sont souvent déjà présentes dans le fond de la gorge ou du nez de l’enfant, à la suite d’un rhume, d’une angine ou d’une rhinopharyngite. Elles migrent alors jusqu’à l’oreille moyenne et, si le conduit qui va de la gorge à l’oreille enfle, elles y restent coincées. L'infection peut alors prospérer…

Aujourd’hui grâce aux antibiotiques, les otites se soignent bien. Au bout de deux ou trois jours de traitement l’enfant se sent déjà mieux. Il peut néanmoins y avoir des complications. Il arrive en effet que du liquide demeure dans l’oreille pendant plusieurs semaines. Dans ce cas, il faut impérativement aller voir son médecin car une telle situation peut entraîner une perte temporaire de l’audition. Si le liquide ne s’écoule pas naturellement, le médecin devra le libérer au moyen d’une petite chirurgie, appelée la paracentèse. C’est une incision du tympan qui permet sa décompression, et l’expulsion vers l’extérieur du pus accumulé dans l’oreille…

http://www.destinationsante.com/article.cfm?ContentID=15318


Médicaments contrefaits : l’épidémie silencieuse

Près de 400 000 morts depuis 2001 en Chine, trente morts au Cambodge en 1999, 2 500 morts au Niger en 1995... Ce sont les rares chiffres connus, la partie visible de l’iceberg constitué par les victimes des médicaments contrefaits ! Chaque année dans le monde, des centaines de femmes, d’hommes et d’enfants sont victimes de ce marché fondé sur la tromperie. Une industrie meurtrière qui touche particulièrement les pays en développement. Mais le monde riche n’est pas épargné. En 2004, près de 900 000 produits pharmaceutiques contrefaits auraient été saisis dans l'Union européenne !

Pour l’OMS, un médicament contrefait est un « produit dont la composition et les principes actifs ne répondent pas aux normes scientifiques. Il est par conséquent inefficace et souvent dangereux pour le patient ». Or la contrefaçon prend des formes très diverses. Et elle peut concerner aussi bien des produits de marque que des produits génériques.

On peut résumer les principales formes de contrefaçons de la sorte : il peut s’agir de médicaments contenant les principes actifs authentiques du produit initial, mais avec un emballage imité ou sans emballage du tout. Le stockage en vrac de ces médicaments est une pratique répandue mais dangereuse. Un conditionnement de qualité est en effet essentiel à la protection du médicament contre la chaleur, l’humidité, le soleil…

Il arrive parfois aussi que la copie renferme bien les principes actifs requis, mais en quantité insuffisante par rapport à la version originale. Ou qu’elle renferme d’autres principes actifs que ceux présents du vrai médicament. Une porte ouverte à tous les abus. Il arrive enfin que le produit contrefait ne renferme aucun principe actif. Une sorte de placebo qui se pare du nom d’un vrai médicament. Cela peut entraîner des ravages, s’il est employé pour traiter des maladies potentiellement mortelles comme le paludisme, la tuberculose ou l’infection à VIH-SIDA.

Une industrie assassine en plein essor !
Un médicament sur dix vendu dans le monde serait un faux. D'après une étude de la Food and Drug Administration (la FDA) américaine, les médicaments contrefaits représenteraient plus de 10% du marché mondial. Soit 32 milliards de dollars de bénéfices par an ! Et ce n’est pas près de s’arrêter. Selon la Fédération internationale des industries du médicament, le trafic de médicaments serait 25 fois plus rentable que le commerce de l’héroïne et 5 fois plus que celui des cigarettes !.

Pommades, collyres, sirop, comprimés, tout y passe. Une étude récemment publiée par The Lancet révèle que dans le monde, jusqu’à 40 % des produits supposés contenir de l’artésunate ne contenaient pas de principe actif et n’avaient donc aucun effet thérapeutique ! Or l’artésunate, c’est le meilleur médicament disponible aujourd’hui contre le paludisme chimiorésistant. Un médicament vraiment essentiel.

La contrefaçon est une entreprise très lucrative, qui ne demande pas de logistique importante. Pas besoin de grands établissements. On peut produire de faux médicaments à des coûts peu élevés. Souvent, il suffit d’un simple entrepôt désaffecté ou même d’une arrière-boutique pour se lancer dans la fabrication artisanale de ces copies. Et d’après l’OMS, des contrefacteurs ont même été découverts en plein travail, à l’ombre d’un arbre en Afrique ! La vente, elle, se fait dans les marchés et à la sauvette au bord des routes.

Avec la mondialisation, ce marché très juteux est en pleine expansion. Même dans les pays riches où Internet a permis aux contrebandiers de reprendre du poil de la bête. Les corticoïdes, anti-inflammatoires et autres Viagra se vendent le plus souvent sur la Toile, sans aucun contrôle médical. Idem pour de nombreux produits de phytothérapie importés d’Asie. L’OMS estime d’ailleurs que 40% des médicaments contrefaits sont écoulés dans les pays développés.

Quarante pour cent, cela signifie que les 60% restants concernent les pays pauvres ! Lesquels ne disposent pas de contrôles fiables aux frontières, capables d’endiguer ce trafic. Les spécialistes estiment que jusqu’à 50% - voire plus... - des médicaments consommés dans certains pays en développement sont contrefaits. Surtout en Asie et en Afrique. Au Nigeria par exemple, sur 10 médicaments vendus, 6 ne seraient pas homologués. Idem en Guinée, où plus de 60% des médicaments commercialisés seraient issus de la contrefaçon.

C’est dire toute l’ampleur du problème dans des pays où les réglementations pharmaceutiques ne sont pas assez strictes et l’approvisionnement en médicaments de base, insuffisant. Et surtout hors de prix pour une grande partie de la population. Le fait que les médicaments soient payants même à l’hôpital encourage les marchés parallèles.

L’Afrique noire est sérieusement touchée par ce phénomène. Pourquoi ? Parce que l’Afrique a été frappée de plein fouet par une série de cataclysmes sociaux et économiques. La pandémie de VIH-SIDA a décimé les forces vives du continent. Des guerres civiles ou transfrontalières ont dévasté plusieurs pays. La dévaluation du franc CFA a renchéri tous les produits d’importation. Sur ce terrain fragilisé, la fraude a prospéré. Aujourd’hui, le continent africain est en quelque sorte la terre d’élection de faussaires venus du monde entier. Du Sud-Est asiatique, d’Amérique latine, d’Inde, et de certaines républiques de l’Est européen.

Mais d’autres régions du monde sont également concernées par ce fléau. Au Liban par exemple, il n’est pas rare de saisir des produits pharmaceutiques contrefaits en provenance d’Egypte, d’Irak ou du Pakistan. Notamment de l’insuline et des pilules contraceptives qui parfois, ne contiennent que du talc. Ou encore des conteneurs entiers remplis de faux Viagra affichant au mieux 10% du dosage normal en sildenafil (le principe actif), mais le plus souvent zéro pour cent.

Le faux Viagra justement, on le retrouve également au Maghreb. En Algérie et au Maroc, il inonde les fameux « souk al fellah », littéralement les « marchés du paysan ». Des souks « fourre-tout », où l’on vend aussi bien des ailes de voitures, du carburant, des produits électroménagers que des médicaments contrefaits ou de contrebande.

Selon Faouzi Mohamed, président du corps syndical des pharmaciens d’Oujda, au nord-est du Maroc, à la frontière avec l’Algérie, « on trouve un mélange de produits qui provient soit d’Espagne, soit des pays de l’Est, de la Libye, d’Egypte. Je vous donne à titre d’exemple le Viagra qui est connu à l’échelle mondiale. Ici on trouve le Vegra et non pas le Viagra. Ils jouent sur le nom. Et si on prend en compte tous les produits, on trouve une cinquantaine de spécialités. Comme par exemple quelques médicaments neuroleptiques comme le Klonopin, des produits antiseptiques, quelques produits anti-inflammatoires. »

Le faux tue !
D’après l’OMS, le développement de la contrefaçon de médicaments trouve son origine dans l’immense pauvreté d’une grande frange de la population mondiale. Laquelle n’hésite pas à s’approvisionner en dehors du système officiel de distribution.

Le Dr Yves Juillet est conseiller du président du Leem (les Entreprises du Médicament) en France. Il y préside également le groupe de travail anti-contrefaçon. Il explique que « les études qui ont été faites ont montré que dans plus de la moitié des cas les produits contrefaits ne contenaient pas de principe actif. Et dans les autres cas, ils contenaient soit moins, soit d’autres produits, soit des impuretés. Le risque, c’est d’abord de ne pas avoir de traitement quand on en a besoin. Et dans une maladie infectieuse cela peut être très grave. On pense également que les résistances aux antiparasitaires, et particulièrement aux antipaludéens sont en grande partie liées au fait que les gens prennent des produits sous-dosés ou mal préparés. »

Se soigner avec un médicament contrefait ou de qualité inférieure entraîne, dans le meilleur des cas un échec thérapeutique ou pire, l’apparition de résistances. Et trop souvent, c’est la mort qui est au rendez-vous. L’OMS estime que chaque année, 200 000 malades atteints de paludisme meurent à cause de médicaments de mauvaise qualité. Soit le dixième des morts attribués au paludisme! Car de nombreux faux antipaludéens circulent en effet sur le marché mondial.

Une étude effectuée en Asie du Sud-Est en 2001 a révélé que 38 % des antipaludéens vendus en pharmacie ne contenaient aucun principe actif et provoquaient donc de nombreux décès. Comme en 1999 au Cambodge. Plus de 30 personnes y sont mortes après avoir absorbé des antipaludéens contrefaits contenant de la sulfadoxine-pyriméthamine (un ancien paludéen moins efficace) et vendus sous le nom d’artésunate.

Autre cas connu, la consommation de sirop contre la toux contenant du paracétamol, et préparé avec du diéthylène glycol (un produit chimique toxique utilisé comme antigel). Il a tué 89 personnes en Haïti en 1995 et 30 nourrissons en Inde en 1998.

De pâles copies d’antirétroviraux ont également été découvertes en Afrique centrale, une région déjà durement touchée par la pandémie de VIH-SIDA. D’autres produits, tels que des pilules contraceptives frelatées et des préservatifs non étanches ont également été saisis. Ce qui fait craindre un retard important dans la lutte contre la maladie dans cette région où les difficultés d’accès aux médicaments représentent déjà un obstacle majeur dans le combat contre la propagation du virus.

Pour lutter contre ces contrefaçons, industriels, distributeurs et autorités publiques ont intérêt à faire front commun. Et comme le précise Yves Juillet, le rôle du pharmacien est fondamental sur le terrain. « Le pharmacien a un rôle très important parce que c’est un des maillons essentiels de la chaîne pharmaceutique. Et c’est par la garantie de la chaîne pharmaceutique depuis le producteur jusqu’au pharmacien, en passant par le distributeur, que l’on peut essayer de lutter contre ce fléau. Le pharmacien doit donc faire très très attention à son circuit d’approvisionnement pour n’acheter ses produits que dans des circuits qu’il connaît très bien et dont il a la garantie de la qualité. »

Bien évidemment, la vigilance du pharmacien ne suffit pas. Elle doit impérativement être soutenue et accompagnée par des campagnes de sensibilisation et d’information sur le danger du commerce illicite des médicaments. Sans prévention, les populations iront toujours se servir dans des marchés parallèles, parce qu’elles croient hélas que le médicament est moins cher dans la rue. Ce qui est complètement faux. Les calculs économiques montrent que le médicament vendu à la sauvette est plus cher. Mais comme il est vendu à l’unité, au comprimé, c’est évidemment plus facile pour le malade... mais extrêmement dangereux ! Alors, faites attention. Un médicament n’est pas un bonbon. Il s’achète en pharmacie et nulle part ailleurs. Surtout pas sur Internet ! Il en va de votre vie.


       
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