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Baisse du coût des antirétroviraux au Cameroun dès décembre prochain |
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Le Cameroun
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diplomatie.gouv.fr |
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Les antirétroviraux coûteront moins cher au Cameroun à partir de décembre prochain, passant de 3.000 à 1.000 F CFA par personne et par mois, a annoncé lundi le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguéna Awono, à l'issue d'une réunion des partenaires nationaux et étrangers de la lutte contre le sida.
Au cours de cette rencontre, les associations des personnes vivant avec le virus ont critiqué le gouvernement sur sa gestion des malades du sida, des fonds qui leur sont alloués et des antirétroviraux.
Pour ces associations, la centralisation des formations sanitaires chargées de la vente et du traitement du sida dans les chefs-lieux de province cause beaucoup de préjudices aux malades qui éprouvent déjà des difficultés à se prendre en charge.
Le président du conseil d'administration du Réseau camerounais des personnes vivant avec le VIH/sida (CANEP), Roger Dihemine, estime que le gouvernement doit étendre les centres de traitement agréés dans presque toutes les localités du pays, les malades du sida ne se recrutant pas seulement dans les zones urbaines.
"C'est décourageant pour un malade qui habite une zone rurale de dépenser environ 15.000 F CFA tous les mois uniquement pour les frais de transport afin de se rendre dans un centre de traitement agréé, même si le traitement ne coûte que 1.000 F CFA", a-t-il relevé.
"Pour nous, le plus important est de rapprocher les centres de traitement agréés des malades pour plus d'efficacité, d'autant plus que les doses vendues ne correspondent qu'au traitement d'un seul mois", a-t-il ajouté.
Le ministre de la Santé publique, pour sa part, a indiqué que le gouvernement avait déjà alloué près de 60 millions de F CFA sous forme de subvention aux personnes vivants avec le VIH/sida (PVVS).
Le gouvernement s'attèle par ailleurs à mettre sur pied un fonds de solidarité pour financer leurs activités, selon le ministre, qui a souligné que la baisse du coût des ARV envisagée pour le mois de décembre a été rendu possible grâce à un appui de la Fondation Clinton.
Selon le Comité national de lutte contre le sida (CNLS), le taux de séroprévalence au Cameroun est de 5,5%. Environ 17.000 malades camerounais étaient sous ARV à la fin de l'année dernière, l'objectif étant d'atteindre 60.000 malades sous ARV en 2010, selon le CNLS.
Depuis l'année dernière, le traitement contre le sida est gratuit pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 15 ans, alors que le coût des examens semestriels de suivi biologique a été ramené de 18.000 à 7.000 F CFA en janvier dernier. |
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Rentrée des classes ce lundi au Cameroun |

Les élèves de la maternelle, du primaire et du secondaire ont repris ce lundi le chemin des classes au Cameroun pour l'année scolaire 2006-2007.
Le lancement solennel de cette année scolaire a été fait par le ministre de l'Enseignement secondaire, Louis Bapès Bapès, et sa collègue de l'Education de base, Haman Adama, respectivement à Nkongsamba, dans la province du Littoral, et à Sangmelima, dans le sud du pays.
Dans la capitale Yaoundé, la quasi-totalité des établissements scolaires ont effectivement commencé à dispenser les enseignements. Au lycée bilingue d'application comme dans les autres établissement de la ville, des dispositions ont été prises pour que les enseignants commencent à dispenser les cours immédiatement.
"Pour permettre aux enseignants et élèves de démarrer les classes sans perdre une journée à assurer la propreté dans l'école, comme c'est généralement le cas, nous avons fait appel à une société de nettoyage et d'entretien", a indiqué Anatole-Pierre M., un responsable du lycée.
Tout en reconnaissant que les inscriptions continuent, notamment pour les anciens élèves, il a affirmé que le calendrier scolaire et les emplois du temps ont déjà été confectionnés et le matériel didactique remis aux enseignants qui ont d'ailleurs repris le service depuis la semaine dernière.
Ici et là, les élèves en tenue de classes sont contents non seulement d'avoir repris les classes, mais aussi de retrouver leurs amis. "Je n'ai pas encore de livres et je recopie tous mes cours dans un seul cahier en attendant que mon papa complète mes fournitures", indique Fanche Roussel, un élève de troisième.
A l'école maternelle Guardians Angel, les maîtresses s'activent pour faire taire les tout petits qui pour font leurs premiers pas à l'école.
Maguy Shune, une maîtresse, explique qu'en début d'année scolaire, les enfants qui prennent le chemin de l'école pour la première fois ne supportent pas toujours la séparation d'avec leurs parents. "C'est pour cela que nous sommes obligés de prendre environ une à deux semaines pour les cajoler afin qu'ils se familiarisent avec leurs camarades, les maîtresses et l'école avant de commencer à leur donner des leçons", ajoute-t-elle.
Le groupe scolaire maternelle, primaire et secondaire privé la Providence, pour sa part, ne connaît pas une très grande affluence en ce lundi, bien que les enseignants soient déjà à l'oeuvre dans les salles de classe où l'on peut compter une poignée d'élèves.
"Comme tous les autres établissements scolaires, nous avons commencé les cours ce jour de la rentrée, mais seulement, les effectifs sont négligeables parce que dans la plupart des cas, les parents ne nous confient leurs enfants que lorsqu'ils n'ont pas pu les inscrire dans les établissements publics", souligne T. Nelson, le directeur de l'école.
"Pour nous rattraper, afin de ne pas être en retard dans le programme officiel, il va arriver que nos enseignants dispensent les leçons même le samedi pour les élèves des classes d'examen", ajoute-t-il. |
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