|
 |
  |
Les universités ouest-africaines veulent adopter le système LMD |

Les recteurs et autres responsables des universités africaines ont entamé, jeudi à Cotonou, une réflexion sur l'adoption du système de formation Licence Master Doctorat (LMD) par les universités de la sous-région, a constaté la PANA sur place.
Organisée par le Réseau pour l'excellence de l'enseignement supérieur en Afrique de l'ouest (RESAO), cette rencontre de deux jours sur le thème "enseigner autrement" permettra aux participants de jeter un regard critique sur le système actuel d'enseignement.
Une analyse du système actuel révèle que les services de scolarité des universités du RESAO ne s'occupent, le plus souvent, que de l'inscription des étudiants à l'entrée et de la délivrance des diplômes à la sortie, sans se soucier de leur suivi et accompagnement.
Les difficultés rencontrées par l'étudiant dans l'assimilation des cours, les possibilités qu'offre l'université pour ses besoins de formation, l'adoption des technologies adaptées, sont quelques unes des préoccupations indispensables qui ne sont pas prises en compte par le système actuel.
Les quatorze université de l'Afrique de l'Ouest constituées en réseau, qui ont entrepris d'adopter le système LMD pour l'enseignement supérieur, sont crées entre 1970 et 1975, 1990 et 1995, 2000 et 2005.
Ce séminaire qui prend fin vendredi regroupe des représentants des universités du Burkina Faso, du Togo, du Mali, de la Côte d'Ivoire du Niger et du Sénégal. |
|
Un ministre déplore les difficultés des universités d'Afrique |

Le ministre béninois de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, Mathurin Coffi Nago, a déploré jeudi à Cotonou les difficultés auxquelles les universités africaines sont confrontées.
"Ce n'est plus un secret pour personne que les universités africaines, les écoles, les instituts et les centres d'Enseignement supérieur et de recherches traversent des périodes critiques en raison des problèmes multiples et multiformes auxquels ils doivent faire face", a-t-il déclaré.
S'exprimant à l'ouverture d'un séminaire inter-universitaire qui réunit une douzaine de recteurs, M. Nago a affirmé que ces problèmes sont trop nombreux pour qu'on en fasse une énumération exhaustive, estimant toutefois que ces difficultés ne sont pas surmontables.
"Ce qui est réconfortant et donne des raisons d'espérer, c'est que dans un sursaut de clairvoyance, les universités ont décidé de vaincre la fatalité en construisant un espace de solidarité et de partage, mettant en commun leurs ressources humaines et physiques et en prenant l'initiative lumineuse et féconde de la création du Réseau pour l'excellence de l'Enseignement supérieur en Afrique de l'Ouest (RESAO)", a-t-il dit.
"La présence des responsables d'universités et d'établissements d'Enseignement supérieur à la rencontre de Cotonou est la preuve tangible de la prise de conscience collective de relever les défis et de trouver les solutions les plus idoines", a ajouté le ministre béninois.
Le séminaire, qui prend fin vendredi, regroupe des participants venus du Bénin, du Burkina Faso, du Togo, du Mali, de la Côte d'Ivoire, du Niger et du Sénégal. |
 |
|
 |
 |
 |
 |
|
|
Donnez
votre opinion ou lisez les 0 réaction(s) déjà écrites
Version
imprimable de l'article
Envoyer
l'article par mail à une connaissance
Partager sur:
Facebook
Google
Yahoo
Digg
Delicious
|
|
|
Les dernières photos publiées sur Grioo Village |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Top |
|
|
|
|
|
|
  |
 |
|
|