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Obasanjo et Atiku Abubakar à l'époque où eurs relations étaient harmonieuses
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Le vice-président nigérian, Atiku Abubakar, a réfuté vendredi, les accusations de détournement de fonds et d'abus de pouvoir portées contre lui par le président Olusegun Obasanjo dans un rapport transmis mercredi au Sénat.
Ce rapport contient les conclusions de l'enquête sur le Petroleum Training Development Fund (PTDF), qui est placé sous la supervision du bureau du vice-président.
Dans un communiqué signé par son chargé des Relations avec la presse, M. Abubakar a qualifié ce rapport de "tissu de mensonges et de d'inventions malveillantes" visant à salir son nom et a demandé à la haute chambre législative de le rejeter.
Le communiqué indique aussi que le président nigérian n'a pas le mandat constitutionnel d'initier une procédure de destitution contre son adjoint.
Selon les investigations d'une commission ministérielle et de la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) chargée de la lutte contre la corruption, le vice-président nigérian aurait approuvé le placement de millions de dollars sur les fonds du PTDF dans des banques sélectionnées pour favoriser ses amis.
"Il est curieux que le rapport de l'EFCC n'ait pas mentionné le nom de Bodunde Adeyandu, un proche collaborateur du président (Obasanjo), interrogé pour des transactions effectuées à partir de ce compte joint", a-t-il déclaré.
M. Abubakar a affirmé que le président Olusegun Obasanjo veut se venger de lui pour son rôle dans l'échec de sa tentative de briguer un troisième mandat.
Le Sénat doit examiner, la semaine prochaine, les rapports qui incriminent le vice-président nigérian. |