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Luisa Dias Diogo
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www.govmoz.gov.mz |
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Le Premier ministre du Mozambique, Mme Luisa Diogo, a affirmé vendredi à Maputo, que la seconde Décennie de l'Education pour l'Afrique, 2006-2015, devrait contribuer à l'éradication de la pauvreté et garantir le développement intégré, pacifique et prospère du continent.
S'exprimant à la fin de la conférence extraordinaire des ministres africains de l'Education, qui a lancé la Décennie et son Plan d'Action, le chef du gouvernement mozambicain a affirmé que la réussite de la Décennie dépendra du "ferme engagement" des Etats membres de l'Union africaine.
"Le Plan d'Action sera très précieux s'il est exprimé pour améliorer la qualité et l'utilité des services d'éducation que nous fournissons à nos populations", a-t-elle dit.
Mme Diogo a reconnu que les résultats de la Première Décennie pour l'Education en Afrique lancée en 1997, "n'avaient pas été pleinement satisfaisants".
En conséquence, elle a appelé les ministres à tirer les leçons de l'échec des efforts "d'identification des insuffisances notées dans la mise en oeuvre et la mobilisation de nos énergies afin de renforcer les succès enregistrés".
Le Premier ministre mozambicain a encore expliqué que l'un des problèmes de la Première Décennie tenait au fait que le plan "n'avait pas été accepté par tous, en tant que principal instrument pour guider nos activités".
"Cette situation avait favorisé le développement de programmes isolés, qui étaient, dans une certaine mesure, déconnectés des objectifs définis pour la Décennie", a-t-elle ajouté.
Selon Mme Diogo, quelque 45 millions d'enfants africains en âge d'aller à l'école ne sont pas scolarisés et la majorité des enfants (55%) sont des filles, "d'où la nécessité de redoubler d'efforts afin que notre continent puisse réaliser l'Objectif de l'Education pour Tous et les Objectifs du Millénaire pour le Développement d'ici à 2015".
Le principal Objectif du Millénaire pour le développement, en ce qui concerne l'éducation, est de réaliser l'éducation primaire universelle d'ici à 2015 mais, au rythme actuel, les experts craignent que de nombreux pays africains ne ratent cet objectif.
L'un des principaux domaines du nouveau Plan d'Action concerne la formation pédagogique.
"Il est fondamental de garantir un accès élargi à l'éducation et de veiller à la promotion de la qualité à tous les niveaux de l'éducation", a fait remarquer Mme Diogo ajoutant que les "enjeux du continent requièrent la formation d'un plus grand nombre d'enseignants de meilleure qualité, dotés des aptitudes pédagogiques nécessaires et d'une formation scientifique satisfaisante".
Le Plan d'Action insiste aussi sur l'enseignement technique et professionnel, en tant "qu'élément essentiel du système éducatif".
S'agissant de l'éducation supérieure, Mme Diogo a indiqué que les institutions africaines de recherche "devraient jouer le rôle de fer de lance dans la recherche de solutions africaines aux problèmes africains".
"Le Plan d'Action a été adopté par consensus et, par conséquent, il faut que ses objectifs globaux soient pris en compte dans nos stratégies nationales. Nous devons développer des synergies entre les membres de l'Union africaine afin de veiller à ce que les meilleures pratiques soient partagées et diffusées en notre sein", a-t-elle dit. |