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Recrutement en vue de 13 000 enseignants vacataires au Cameroun |

Le Cameroun va recruter au cours des cinq prochaines années quelque 13.300 enseignants vacataires devant servir dans les établissements scolaires publics du primaire et de la maternelle, selon un décret publié lundi à Yaoundé.
Au ministère de l'Education de base (MINEDUB), un responsable, qui a requis l'anonymat, explique que cette vaste opération de recrutement des enseignants vacataires est une instruction du chef de l'Etat, Paul Biya, avec l'appui des partenaires au développement.
Le recrutement, qui commence dès cette année académique 2006-2007, va s'étendre jusqu'en 2011 et vise à réduire le déficit d'enseignants que l'on enregistre dans l'éducation de base en vue d'atteindre l'objectif universel l'éducation pour tous en 2015 qui s'inscrit dans les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
A cet effet, un comité interministériel a été mis sur pied par le Premier ministre, Inoni Ephraïm, chargé du suivi et de la mise en oeuvre de cette opération dont les modalités pratiques seront connues dans un bref délai.
On rappelle que selon une étude publiée en juin dernier par le MINEDUB et ses partenaires techniques et financiers, le déficit d'enseignants dans le primaire et la maternelle se situe à 25.000. |
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Panique au Cameroun face à la pénurie du livre scolaire |

Une semaine après la rentrée des classes effectuée lundi 4 septembre au Cameroun, de nombreux parents d'élèves éprouvent encore d'énormes difficultés à trouver des livres pour leurs enfants, malgré la publication, à temps, des listes des manuels scolaires au programme, a constaté la PANA.
A Yaoundé, la capitale du pays, les librairies classiques aussi bien que les lieux où sont vendus à même le sol des manuels scolaires de seconde main, communément appelés "librairies du poteau", sont pris d'assaut par des parents souvent désemparés.
"J'ai déjà fait le tour d'au moins sept librairies pour les livres de mes trois enfants inscrits en CE1, CE2 et CM2 et je ne trouve pas les livres de français et de mathématique", témoigne Charles Tagné, un parent d'élèves.
Pensant pouvoir trouver une solution auprès des "librairies du poteau", il a été vite découragé par Issa, qui en tient justement une.
Selon Issa, les "librairies du poteau" n'auront rien à apporter aux parents cette année parce que les livres au programme ont été changés et ne peuvent s'acheter qu'à l'état neuf pour la plupart.
Les parents soucieux de la scolarisation de leurs progénitures ne lésinent pas sur les moyens et passent des heures dans les librairies où ils ne sont cependant pas assurés d'être servis.
La réponse est partout la même dans les librairies : "Nous attendons la livraison des commandes que nous avons faites auprès du fournisseur qui a promis le faire cette semaine", répète inlassablement la jeune Nina, vendeuse dans une librairie du centre ville de Yaoundé aux clients qui défilent.
Certains vendeurs dénoncent le comportement du distributeur, en situation de monopole, qui favoriserait la vente des manuels scolaires par les chefs d'établissement qui se livreraient à des pratiques peu orthodoxes en faisant du chantage aux parents d'élèves, l'achat de manuels avant toute inscription de leurs enfants.
Pour sa part, Jean Ahanda, responsable d'une école primaire à Yaoundé, lie la pénurie du manuel scolaire au manque de concertation dans la prise de décision.
Selon lui, on devrait laisser un livre plus longtemps au programme avant de le sortir, le Cameroun ne disposant pas de structures fiables de fabrication de livres, depuis la faillite de sociétés comme le CEPER et l'imprimerie nationale.
En attendant, les parents sont d'autant plus inquiets qu'ils craignent que face à la demande de plus en plus importante de manuels scolaires, les prix homologués ne soient plus respectéspar les libraires.
Parente d'élève, Mme Jeanne A. estime que la politique du gouvernement en matière d'éducation n'intègre pas le côté social en changeant tous les ans les manuels scolaires au programme.
"Dans les familles, il y a des enfants qui se suivent et ne peuvent plus utiliser les mêmes manuels scolaires parce que chaque année on change, il faut tout le temps acheter des livres neuf avec des maigres revenus", se plaint-elle.
Pour l'heure, les parents d'élèves ont ls yeux rivés sur l'échéance du vendredi prochain, avec l'espoir que ce sera le bout du tunnel. |
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