
Plus de 15 OOO consultations, 23 hospitalisations et six décès. Les 581 tonnes de déchets toxiques déversés dans les décharges locales continuent d'inquiéter les populations locales.
Les centres de santé sont saturés, le personnel de santé est débordé, ce qui a poussé le gouvernement ivoirien de la santé à annoncer l'embauche de 1 000 « jeunes médecins, chirurgiens, dentistes et pharmaciens chômeurs ». Les consultations s'élève maintenant à plus de 3000 par jour contre 1500 la semaine dernière.
Les décharges habituelles ont été fermées pour raisons sanitaires, ce qui conduit à la multiplication des tas d'ordure dans la capitale ivoirienne.
Onze site pollués ont jusqu'ici été recensés, mais d'autres risquent d'être rapidement découvert selon Youssef Omar, coordinateur de l'humanitaire pour les Nations-Unies en Côte d'Ivoire. Une partie des déchets a aussi été déversée dans la mer et dans la lagune à proximité des zones maraîchères, ce qui risque d'entraîner une pollution de la chaîne alimentaire.
La populations des quartiers pollués demande au gouvernement de l'informer car les habitants ignorent s'ils doivent quitter leurs quartiers ou y rester.
Les rumeurs se multiplient aussi dans la capitale ivoirienne puisque certains journaux prétendant citer des documents circulant sous le manteau annoncent que "les habitants vont tous mourir de cancer dans les trois prochaines années car la concentration en H2S (hydrogène sulfuré) est supérieure à la norme admise et est concentrée en mercure".
Le gouvernement ivoirien souhaite que les sites pollués soient nettoyés de toute urgence et pourrait faire appel à des entreprises étrangères car elles possèdent déjà un matériel prêt-à-l'emploi, contrairement aux entreprises locales. |