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Le taux d'électrification reste faible au Cameroun |

A moins de dix ans de l'échéance 2015, correspondant à la période fixée par le Programme des Nations unies pour le Développement(PNUD) pour que les pays en développement réduisent la pauvreté de moitié au moins, le Cameroun cherche encore les voies et moyens pour augmenter le taux d'accès de ses populations à l'énergie électrique dont la moyenne nationale est de 18 pour cent.
Dans le pays, le type d'énergie le plus exploité reste l'énergie hydroélectrique dont le potentiel est estimé à environ 20.000 MW avec une production annuelle de 115 kWh, si ces ressources étaient mises en valeur.
La société AES-Sonel, qui produit, transporte et distribue de l'électricité dans le pays, dispose d'un certain nombre d'infrastructures lui permettant de mieux mener ses activités et de se rendre indépendant vis-à-vis de l'extérieur.
A cet effet, elle a installé des barrages d'une capacité de 7,6 milliards de m3 alimentant trois centrales hydroélectriques, ainsi que 39 centrales thermiques pour une puissance totale de 928 MW et développé un réseau de transport d'électricité d'une longueur 23.185 km.
Par ailleurs, au ministère camerounais des Mines et de l'Energie, une commission interministérielle serait en train d'étudier les modalités d'alimentation de certaines régions du Tchad par l'électricité produite au Cameroun. Il est également envisagé la possibilité de produire de l'électricité à partir du gaz naturel, le pays disposant de réserves estimées à 110 milliards m3 encore non-exploitées.
AES-Sonel, une firme américaine qui a repris l'ancienne Société nationale d'électricité (SONEL) après sa privatisation en 2001, a produit quelque 3.919 Gwh dont 3.094 Gwh ont été distribués en 2004 à ses 507.838 clients, en réalisant un bénéfice de près de 2 milliards de FCFA.
Outre les primes fixes mensuelles qui varient entre 200 et 4.200 FCFA, les clients de AES-Sonel qui sont les communes, les familles, les industriels et autres petites entreprises payent le Kwh entre 25 et 65 FCFA pendant la saison humide (juillet-décembre) et 31 à 75 FCFA pendant la saison sèche (janvier-juin).
Justin Ntsama, directeur des Etudes et de la Planification à l'Agence d'électrification rurale (AER), souligne qu'au Cameroun, on dénombre seulement 40.000 points d'éclairage public et que seules 2.232 localités des 13.104 que compte le pays sont électrifiées, soit un taux national de 18 pour cent, dont 5,5 pour cent en zone rurale et 45,5 pour cent en zone urbaine.
"Ce faible taux d'accès des populations à l'électricité s'accompagne de nombreux autres problèmes, notamment la mauvaise qualité des services, les délestages fréquents, les plaintes sur la précision des compteurs, la facturation, la prime fixe, le coût élevé du branchement et la lenteur des interventions", ajoute-t-il.
Il explique que l'une des raisons principales ayant favorisé cette situation est que "la libéralisation du secteur, opérée depuis 1998, n'a pas encore permis de renverser la tendance".
Pour faire face à ces désagréments, l'AER est en train d'étudier les voies et moyens de promouvoir dans le pays les autres types d'énergie, notamment les énergies renouvelables. |
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90.000 Nigérians demandent un visa pour les Etats-Unis tous les ans |

Sur les 90.000 Nigérians qui font une demande de visa pour les Etats-Unis par an, seule la moitié environ réussit à l'obtenir, d'après le responsable adjoint de la Mission américaine au Nigeria, Thomas Furey.
Expliquant à la presse, jeudi à Abuja, la nouvelle méthode de demande de visa pour les Etats-Unis qui entre en vigueur le 18 septembre, le diplomate américain a également dit que le Nigeria avait le plus grand nombre de demandeurs pour les visas étudiants en Afrique, sans plus de détails.
En vertu de cette nouvelle méthode, les demandeurs dans la capitale nigériane ne peuvent solliciter un rendez-vous qu'en ligne à travers l'adresse suivante: 'nigeria.usembassy.gov.'
Cette méthode est déjà utilisée par les demandeurs de visas à Lagos, la capitale économique de ce pays d'Afrique de l'Ouest.
M. Furey a contesté le sentiment largement partagé selon lequel un nombre élevé de Nigérians sollicitant un visa américain se voyaient refuser le sésame, affirmant que "la rumeur selon laquelle nous ne voulons pas que les Nigérians aillent aux Etats-Unis est fausse".
"Nous accueillons à bras ouverts les voyageurs légaux qui veulent se rendre aux Etats-Unis pour du tourisme, les études ou veulent des visas de travail légaux ou pour toute autre raison", a-t-il assuré.
Le diplomate a indiqué qu'avec plus d'un million de Nigérians vivant aux Etats-Unis, les Etats-Unis accueillent la deuxième diaspora nigériane la plus importante après le Royaume-Uni. |
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