Ce sont au total 6924 personnes qui ont été régularisées après les dossiers déposés par les familles d'enfants sans papiers, assure Nicolas Sarkozy.
Le ministre de l'Intérieur avait dit le mois dernier son intention de régulariser environ 6.000 parents et élèves sur les 30.000 ayant demandé à pouvoir rester en France.
"Le chiffre exact de gens qui ont été régularisés au titre de la circulaire du 13 juin est de 6.924 (...) C'est le chiffre final puisque, maintenant, la circulaire est terminée", explique Nicolas Sarkozy dans l'émission de reportage Complément d'Enquête qui devait être diffusée sur France 2 lundi soir.
La circulaire du 13 juin ouvrait la possibilité aux préfets de régulariser "à titre humanitaire et exceptionnel" des étrangers en situation irrégulière dont les enfants sont scolarisés en France.
Interrogé sur les "critères d'appréciation" employés par les fonctionnaires des préfectures chargés de traiter les dossiers, Nicolas Sarkozy dément qu'il y ait eu un quelconque arbitraire.
"En France, il n'y a pas d'arbitraire : le seul critère d'appréciation, d'interprétation, c'est celui de la volonté de devenir français," dit-il dans cet entretien qui, précise France 2, a été réalisé vendredi dernier.
"Quand vous êtes en France depuis trois ou quatre ans et que vous ne parlez pas un mot de français, ce n'est pas la marque de quelqu'un qui veut s'intégrer. Expliquez-moi comment on peut s'intégrer en France si on ne parle pas un mot de français", ajoute le ministre de l'Intérieur.
Nicolas Sarkozy s'en est aussi pris aux associations d'extrême gauche qu'il accuse de manipuler certains sans-papiers de Cachan. Selon lui, elles auraient conseillé de refuser les relogements provisoires proposés par le préfet, préferant demeurer dans le gymnase en attendant un éventuel relogement en HLM.
"Il suffirait de faire venir deux célébrités, des caméras de télévision pour bénéficier de passe-droits là où des gens qui ont des papiers ou qui sont français attendent pendant parfois deux ans pour obtenir régulièrement une HLM. Ce n'est pas là ma conception de la république" a encore dit le ministre français de l'intérieur lors d'une émission diffusée lundi soir sur la chaîne de télévision France 2.
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