L'Etat Français a fait savoir lundi soir aux autorités politiques réunionnaises, qu'il se désengageait de toute responsabilité dans l'effroyable éboulis qui avait causé deux morts et deux blessés, il y a quelques mois, sur la route du littoral.
Donnant suite à la plainte portée par la famille d'une des victimes, pour "négligence de l'Etat Français" dont la direction départementale de l'équipement était chargée de la sécurisation, le substitut du procureur de la république, Frédéric Almendros, a indiqué lundi à la PANA que "l'enquête pénale a été classée sans suite, l'Etat Français n'aurait commis aucune faute, ni aucune négligence".
s'est produit le 24 mars 2006 sur l'axe de circulat ion principal de la Réunion : qui draine 55 000 automobilist es quotidiennement sur ses quatre voies.
L'Etat Français va plus loin en précisant qu'il ne s'agit que "d'un horrible caprice de la nature".
Les familles des victimes de cet éboulis n'entendent pas en rester là et souhaitent poursuivre leur plainte, en se constituant partie civile au tribunal.
La route du littoral, consruite à flanc de falaise, est réputée dangereuse en raison de la fréquente chute des roches sur les voitures empruntant ce principal axe de circulation de l'île, dont les quatre voies drainent quotidiennement 55.000 automobilistes entre la capitale de la Réunion, St Denis, et son "poumon économique", le Port.
Suite à l'éboulis meurtrier de mars dernier, L'Etat avait conclu qu'une solution de déviation urgente devait être trouvée par les élus de la Réunion.
La solution d'une route-digue passant par un tunnel avait alors été adoptée à l'unanimité et l'Etat français devra mettre la main à poche pour financer les travaux qui, évalués à 930.000 euros, devraient démarrer en 2007. |